Éducation, culture, sports
Q1 : Dans un souci d’hygiène, la rénovation des vestiaires des filles des gymnases Pascal Rossini et Michel Bozzi est-elle prévue ?
R : Les services techniques de la Ville effectuent le contrôle des douches dans les deux gymnases avant leur utilisation ; les douches sont disponibles et alimentées en eau chaude. Après usage, le nettoyage et la propreté des vestiaires sont effectués et vérifiés systématiquement, ainsi que la fermeture des portes.
R : Les services techniques de la Ville effectuent le contrôle des douches dans les deux gymnases avant leur utilisation ; les douches sont disponibles et alimentées en eau chaude. Après usage, le nettoyage et la propreté des vestiaires sont effectués et vérifiés systématiquement, ainsi que la fermeture des portes.
Q2 : Peut-on créer une médiathèque dans le quartier ?
R : Créée en 2003, la médiathèque Sampiero est la toute première médiathèque de la Ville d’Ajaccio. Elle a su fidéliser le public du centre-ville en attirant, tant par sa situation que par son fonds varié et conséquent, la population du centre-ville. Elle restait, jusqu’à sa fermeture en juillet 2021, une référence (plus de 10 000 adhérents et la plus importante activité de prêt) malgré la création de trois autres médiathèques. Celle-ci occupait la fonction de tête du réseau des bibliothèques et médiathèques de la Ville. En raison des futurs travaux de la bibliothèque patrimoniale, la médiathèque Sampiero a fermé ses portes pour servir d’espace de stockage des livres anciens pendant les travaux. Une médiathèque relais a été aménagée rue des Trois Marie mais les locaux de la médiathèque actuelle sont très restreints : 80 m2 pour l’accueil des usagers. Il est donc évident que cette solution d’attente appelle la création d’une médiathèque plus ambitieuse, qui répondra aux besoins des usagers du centre-ville et pourra réellement remplir sa mission de tête de réseau. Aussi, afin de satisfaire ce besoin, une consultation est en cours de lancement afin d’étudier l’opportunité et la faisabilité de l’opération de construction de la médiathèque de centre-ville.
R : Créée en 2003, la médiathèque Sampiero est la toute première médiathèque de la Ville d’Ajaccio. Elle a su fidéliser le public du centre-ville en attirant, tant par sa situation que par son fonds varié et conséquent, la population du centre-ville. Elle restait, jusqu’à sa fermeture en juillet 2021, une référence (plus de 10 000 adhérents et la plus importante activité de prêt) malgré la création de trois autres médiathèques. Celle-ci occupait la fonction de tête du réseau des bibliothèques et médiathèques de la Ville. En raison des futurs travaux de la bibliothèque patrimoniale, la médiathèque Sampiero a fermé ses portes pour servir d’espace de stockage des livres anciens pendant les travaux. Une médiathèque relais a été aménagée rue des Trois Marie mais les locaux de la médiathèque actuelle sont très restreints : 80 m2 pour l’accueil des usagers. Il est donc évident que cette solution d’attente appelle la création d’une médiathèque plus ambitieuse, qui répondra aux besoins des usagers du centre-ville et pourra réellement remplir sa mission de tête de réseau. Aussi, afin de satisfaire ce besoin, une consultation est en cours de lancement afin d’étudier l’opportunité et la faisabilité de l’opération de construction de la médiathèque de centre-ville.
Environnement
Q3 : Est-il prévu la plantation d’arbres avenue du 1er Consul et Place Foch ?
R : Le projet d’aménagement de la Place Foch doit débuter à l’automne 2023. Il débutera par des travaux préparatoires, suivis de deux périodes de plantation - la première début novembre, la seconde début janvier - afin de ne pas gêner les manifestations et les évènements liés à la période de Noël. Néanmoins, les arbres sains seront naturellement conservés.
Q4 : Est-il possible d’élaguer l’arbre qui se trouve entre le 22 et 24 cours Général Leclerc, car il présente un risque de chutes de branches ?
R : Une intervention des services techniques est programmée entre le 12 et le 25 juillet
Q5 : Dans le cadre de l’aménagement du Casone, pourriez-vous rajouter des bancs ? Est-il également possible de prévoir l’installation de toilettes ?
R : Le Casone est déjà doté de plusieurs bancs répartis autour de la place Austerlitz. Pour faire suite à la requête de nombreux usagers, à l’instar de l’aménagement en cours du parc Berthault, une réflexion a été initiée afin de compléter l’offre avec des bancs à dossiers sur les zones de repos ombragées.
Les toilettes publiques du Casone sont fermées tout au long de l'année mais sont ouvertes lors des manifestations ; le mauvais traitement dont cet équipement a fait l’objet auparavant de la part des usagers est à l’origine de ce dysfonctionnement.
Q6 : Est-il prévu de réaménager la place Abbatucci en rajoutant des bancs et en fleurissant les espaces verts ?
R : La place Abbatucci est, hélas, comme trop de lieux en centre-ville, victime de nombreuses incivilités (occupation par des individus marginaux, forte concentration de déjections canines, jets de mégots des terrasses des établissements alentours…) et ce malgré le passage régulier des agents de la Propreté Urbaine.
Un réaménagement paysager est à l’étude, sachant que le fleurissement du jardinet sera programmé une fois qu’il aura été sécurisé en fermant son accès, comme celui de la place Foch, afin que les végétaux puissent se développer sans subir de dommages.
Q7 : Est-il prévu de redéployer les douches sur les plages, qui avaient été supprimées en raison de la pénurie d’eau l’an dernier ?
R : La maitrise de la consommation de l’eau est la première étape d’une gestion durable et efficace de la ressource. Les dispositifs des plages ne permettent pas de gérer efficacement les consommations qui peuvent s’avérer très excessives selon les usagers. De plus, les prescriptions de la préfecture imposent une coupure de plus en plus précoce et étendue dans le temps de ces systèmes de douches à fortes consommations.
Q8 : On note la présence de nombreux chiens sur la plage Trottel. Que peut-on faire ?
R : L’interdiction des chiens sur la plage de Trottel est prévue dans le cadre de l’arrêté annuel sur la police des plages, accompagné de la signalisation adaptée. Néanmoins, malgré les efforts pédagogiques réalisés et au regard de l’étendue des plages à forte fréquentation en saison estivale, il est difficile de faire respecter cet arrêté 24 heures sur 24.
Q9 : Comment fonctionne le nettoyage des plages du Parc Berthault ?
R : La plage de Trottel est nettoyée manuellement tous les matins, à partir de 6 heures, avant l’arrivée des usagers et mécaniquement le lundi et le vendredi.
Q10 : Est-il possible de planter des arbres en bord de mer ?
R : Chaque projet d’aménagement réserve une place prioritaire à la plantation et/ou à la conservation des arbres déjà existants. La plantation d’arbres sur le front de mer est bien sûr possible ; elle est même programmée avec, par exemple, la revégétalisation des massifs de la promenade Matisse. Les contraintes techniques sont néanmoins plus importantes en raison d’un choix d’essences restreint du fait de l’agression par les embruns et un environnement plus salin.
Q11 : Où peut-on trouver un composteur collectif pour le dépôt des déchets végétaux ? Il était possible d’en trouver à proximité des jardins partagés des Cannes, rue Nicolas Peraldi, mais il a été retiré.
Est-il possible d’en positionner sur le domaine public ?
R : Le composteur collectif des jardins partagés des Cannes a été retiré à la suite de la demande des riverains car il n’était pas entretenu et générait des nuisances diverses, dont la prolifération de rongeurs.
Il est possible de disposer d’un tel équipement en formulant une demande via une structure collective (maison de quartier, association, conseil syndical…), qui s'engagera à veiller au bon fonctionnement du dispositif.
Q12 : Les ordures ménagères sont ramassées régulièrement mais les emplacements sont souvent sales...
R : Le règlement de collecte des déchets ménagers de la CAPA prévoit que :
R : Le projet d’aménagement de la Place Foch doit débuter à l’automne 2023. Il débutera par des travaux préparatoires, suivis de deux périodes de plantation - la première début novembre, la seconde début janvier - afin de ne pas gêner les manifestations et les évènements liés à la période de Noël. Néanmoins, les arbres sains seront naturellement conservés.
Q4 : Est-il possible d’élaguer l’arbre qui se trouve entre le 22 et 24 cours Général Leclerc, car il présente un risque de chutes de branches ?
R : Une intervention des services techniques est programmée entre le 12 et le 25 juillet
Q5 : Dans le cadre de l’aménagement du Casone, pourriez-vous rajouter des bancs ? Est-il également possible de prévoir l’installation de toilettes ?
R : Le Casone est déjà doté de plusieurs bancs répartis autour de la place Austerlitz. Pour faire suite à la requête de nombreux usagers, à l’instar de l’aménagement en cours du parc Berthault, une réflexion a été initiée afin de compléter l’offre avec des bancs à dossiers sur les zones de repos ombragées.
Les toilettes publiques du Casone sont fermées tout au long de l'année mais sont ouvertes lors des manifestations ; le mauvais traitement dont cet équipement a fait l’objet auparavant de la part des usagers est à l’origine de ce dysfonctionnement.
Q6 : Est-il prévu de réaménager la place Abbatucci en rajoutant des bancs et en fleurissant les espaces verts ?
R : La place Abbatucci est, hélas, comme trop de lieux en centre-ville, victime de nombreuses incivilités (occupation par des individus marginaux, forte concentration de déjections canines, jets de mégots des terrasses des établissements alentours…) et ce malgré le passage régulier des agents de la Propreté Urbaine.
Un réaménagement paysager est à l’étude, sachant que le fleurissement du jardinet sera programmé une fois qu’il aura été sécurisé en fermant son accès, comme celui de la place Foch, afin que les végétaux puissent se développer sans subir de dommages.
Q7 : Est-il prévu de redéployer les douches sur les plages, qui avaient été supprimées en raison de la pénurie d’eau l’an dernier ?
R : La maitrise de la consommation de l’eau est la première étape d’une gestion durable et efficace de la ressource. Les dispositifs des plages ne permettent pas de gérer efficacement les consommations qui peuvent s’avérer très excessives selon les usagers. De plus, les prescriptions de la préfecture imposent une coupure de plus en plus précoce et étendue dans le temps de ces systèmes de douches à fortes consommations.
Q8 : On note la présence de nombreux chiens sur la plage Trottel. Que peut-on faire ?
R : L’interdiction des chiens sur la plage de Trottel est prévue dans le cadre de l’arrêté annuel sur la police des plages, accompagné de la signalisation adaptée. Néanmoins, malgré les efforts pédagogiques réalisés et au regard de l’étendue des plages à forte fréquentation en saison estivale, il est difficile de faire respecter cet arrêté 24 heures sur 24.
Q9 : Comment fonctionne le nettoyage des plages du Parc Berthault ?
R : La plage de Trottel est nettoyée manuellement tous les matins, à partir de 6 heures, avant l’arrivée des usagers et mécaniquement le lundi et le vendredi.
Q10 : Est-il possible de planter des arbres en bord de mer ?
R : Chaque projet d’aménagement réserve une place prioritaire à la plantation et/ou à la conservation des arbres déjà existants. La plantation d’arbres sur le front de mer est bien sûr possible ; elle est même programmée avec, par exemple, la revégétalisation des massifs de la promenade Matisse. Les contraintes techniques sont néanmoins plus importantes en raison d’un choix d’essences restreint du fait de l’agression par les embruns et un environnement plus salin.
Q11 : Où peut-on trouver un composteur collectif pour le dépôt des déchets végétaux ? Il était possible d’en trouver à proximité des jardins partagés des Cannes, rue Nicolas Peraldi, mais il a été retiré.
Est-il possible d’en positionner sur le domaine public ?
R : Le composteur collectif des jardins partagés des Cannes a été retiré à la suite de la demande des riverains car il n’était pas entretenu et générait des nuisances diverses, dont la prolifération de rongeurs.
Il est possible de disposer d’un tel équipement en formulant une demande via une structure collective (maison de quartier, association, conseil syndical…), qui s'engagera à veiller au bon fonctionnement du dispositif.
Q12 : Les ordures ménagères sont ramassées régulièrement mais les emplacements sont souvent sales...
R : Le règlement de collecte des déchets ménagers de la CAPA prévoit que :
- Pour les habitations collectives, les bacs doivent obligatoirement être entreposés dans un local prévu à cet effet.
- Le nombre de locaux de stockage est défini en fonction du nombre de logements. Ces locaux peuvent être situés soit à l'intérieur, soit à l'extérieur des bâtiments en conformité avec les règles locales d'urbanisme.
- Les véhicules de collecte circulent sur les voies publiques ouvertes à la circulation. La collecte est réalisée en porte à porte, sous réserve que les normes de sécurité soient respectées.
- Les bacs de collecte doivent être stockés sur le domaine privé afin qu'ils ne soient pas accessibles par des tiers.
- Les bacs doivent être présentés sur la voie publique uniquement la veille du jour de la collecte, sans gêner la circulation des véhicules et des piétons. La sortie des bacs est à la charge du propriétaire. Les bacs doivent être rentrés dès que possible après le passage du camion de collecte et ne pas rester en permanence sur la voie publique.
- Le non-respect de ces conditions de collecte crée des nuisances, telles que celles évoquées dans cette observation. Le remisage permanent des bacs sur la voie publique favorise les dépôts sauvages. Les agents de collecte nettoient à titre exceptionnel les points où sont remisés les bacs des immeubles, mais ce nettoyage relève en réalité de la compétence de la copropriété. Le seul moyen de faire disparaitre ces nuisances reste la création d'un local fermé et couvert, accessible aux seuls résidents.
Q13 : Trois bacs de tri sélectif ont été disposés sur la copropriété de la résidence « la Grotte », boulevard Dominique Fabiani, sans autorisation. Pourraient-ils être déplacés sur le terre-plein situé à l’entrée de la rue Walewka, à l’endroit où le stationnement gène le passage du bus ? De plus, l’emplacement actuel génère des nuisances sonores, olfactives et visuelle liées aux dépôts de déchets au pied des colonnes.
R : L’autorisation d’implantation de ce point d’apport volontaire (PAV) a été délivrées par la Ville en septembre 2015, la zone étant un délaissé de route appartenant à la commune. Par ailleurs, l'emplacement proposé au niveau de l'ilot ne répond pas aux règles de sécurité en matière de collecte. Il serait préjudiciable de retirer ce PAV qui dessert un nombre important de foyers. Concernant les dépôts sauvages, la Police Intercommunale posera régulièrement une caméra de surveillance afin de dissuader les contrevenants.
Q14 : Les riverains sortent la plupart du temps les sacs poubelles avant 19h, ce qui favorise la prolifération des goélands qui répandent les ordures ménagères sur les trottoirs... Est-il possible de communiquer sur les horaires des collectes et les afficher dans les immeubles, puis sanctionner si nécessaire.
R : La communication a été réalisée largement à plusieurs reprises, au premier semestre 2022, puis en juin 2023, par les animateurs du tri et de la prévention. L'information a été diffusée dans toutes les boites à lettres, des affiches ont été apposées dans les halls des immeubles, l'ensemble des professionnels a été sensibilisé et une campagne d'affichage sur les panneaux publicitaires a accompagné le dispositif. En ce qui concerne les horaires des collectes, retrouvez plus d’informations sur le site de la CAPA : https://www.ca-ajaccien.corsica/collecte-des-dechets/
Régulièrement, les animateurs sensibilisent les professionnels et les résidents du secteur. Malheureusement, certains ne respectent toujours pas les consignes de collecte, d’où les opérations de surveillance de la Police Intercommunale. Par ailleurs, la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien envisage d’arrêter la collecte en sacs d'ici fin 2024 pour déployer une nouvelle organisation sur la base de l'apport volontaire. La mise en œuvre de ce projet nécessite du temps, car l'ensemble des collectes du territoire devra être repensée.
Q15 : Dans le quartier, nous manquons de poubelles pour le tri, notamment pour le verre.
R : En effet, le centre-ville est sous équipé en conteneurs de tri pour le verre et pour le papier. Ce secteur est très réduit en termes d'espace et les contraintes de sécurité pour la collecte ne sont pas toujours compatibles avec les emplacements potentiels. La Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien réfléchit actuellement à une meilleure organisation de la gestion des déchets sur ce secteur afin de répondre au mieux aux besoins des usagers (étude d’optimisation en cours).
Q16 : Le délai d’enlèvement des encombrants est important. Pourquoi ne pas les enlever à jour fixe plutôt que de fixer des rendez-vous ?
R : La Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien propose une collecte des encombrants, mobilier et électroménager, pour les particuliers qui ne disposeraient pas d’un véhicule adéquat pour se déplacer à la déchèterie. La demande se fait sur le site internet de la CAPA : www.ca-ajaccien.corsica, en remplissant le questionnaire en ligne. Un agent de la Direction de l’Environnement vous recontacte ensuite pour fixer un rendez-vous et vous communiquer un numéro à apposer sur chaque encombrant. Vous devrez alors disposer vos encombrants au point de collecte des déchets ménagers le plus proche, à partir de 19 heures, la veille du jour de collecte indiqué. Le nombre d’encombrants à collecter est limité à trois. Chacun d’entre eux devra être d’une taille inférieure à 2 mètres, d’un poids inférieur à 50 kg. Sont exclus les déchets dangereux et les déchets verts. Un passage à heure fixe nécessiterait des moyens humains et matériel beaucoup plus importants, car aucun contrôle sur les déchets acceptables ne serait réalisé en amont. Les services de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien seraient donc amenés à collecter toutes sortes de dépôts et quantité très importantes. La majorité des collectivités qui proposent ce service le font sur appel en amont.
Q17 : Qu’en est-il de la collecte des biodéchets pour les copropriétés ?
R : La Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien développe progressivement la collecte des biodéchets. A partir du 17 juillet, le centre-ville élargi est doté d'une cinquantaine de bornes d'apport volontaire prévues à cet effet. Les animateurs assurent la sensibilisation des usagers à cette nouvelle collecte. Les citoyens absents de leur domicile lors de leur passage ont reçu, dans leur boite aux lettres, le guide du tri des biodéchets, sur lequel figure un « QR code » indiquant l'emplacement des nouveaux points. Un affichage a également été réalisé dans les commerces de proximité. Les outils de communication seront prochainement en ligne sur le site internet de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien : http://www.ca-ajaccien.corsica/
Proximité (propreté urbaine, occupation du domaine public, hygiène/santé, voirie, transport)
Q18 : Les escaliers de la plage de Trottel sont privatisés par une paillotte qui a également une emprise considérable sur la plage, la Municipalité peut-elle intervenir ?
R : Concernant l’occupation des escaliers ainsi que l’emprise de la paillotte sur la plage, la Ville n’est pas fondée à intervenir étant donné que le site relève de la compétence du Domaine Maritime. Néanmoins, nous allons saisir la Délégation à la Mer et Littoral Corse (DMLC) sur ce sujet. Pour information, les citoyens peuvent également saisir les services de l’État aux coordonnées suivantes : par téléphone au 04 95 29 09 09 ou par mail à ddtm-sml@corse-du-sud.gouv.fr
Q19 : Devant la résidence du 4, boulevard Fred Scamaroni, la « Tour d’Albion », une sortie d’égout provoque de gros désagrément : cafards, rats et odeurs nauséabondes. Il faut régler ce problème qui a déjà été signalé plusieurs fois. C’est assez incommodant lorsque l’on circule sur le trottoir le soir...
R : En effet, les services ont été alertés sur cette situation. L’analyse technique a révélé qu’il s’agit d’un avaloir d’eau pluviale raccordé au réseau unitaire (assainissement), le secteur étant dépourvu de réseau pluvial. Ce qui explique ces nuisances. Par conséquent, provisoirement, avant les travaux de requalification des boulevards Sylvestre Marcaggi et Fred Scamaroni, cet avaloir sera condamné. Néanmoins, des rétentions d’eau de pluie seront possibles à cet endroit.
Q20 : Les paillottes située entre « l’Ariadne » et « Marinella » disposent-elles d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT) ?
R : Les établissements exerçant leurs activités en bord de mer sont obligatoirement soumis à la délivrance d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime. Celle-ci se présente sous la forme d’un arrêté préfectoral qui est délivré au pétitionnaire après instruction du service gestionnaire du domaine public maritime de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de Corse-du-Sud. En l’occurrence, les établissements précités disposent tous d’une AOT du 1er mai au 31 octobre délivrée par l’État et ont pour obligation de demander un renouvellement chaque année.
Q21 : A la plage de la Terre Sacrée, il y a d’importantes nuisances sonores liées à la diffusion de musique à haut volume.
R : De manière générale, les nuisances sonores sont encadrées par différentes réglementations selon la personne (morale ou physique) qui les cause et leur nature. Un établissement de type bar ou restaurant, par exemple, ne peut diffuser de la musique que s'il a réalisé une étude d'impact validée par la Préfecture, ou s'il bénéficie, jusqu'à 3 fois tous les 3 mois, d'un arrêté municipal de dérogation pour un évènement exceptionnel. Il convient de contacter « police secours » en composant le « 17 » au moment où le trouble se produit pour qu'un équipage puisse venir constater le bruit. En parallèle, vous pouvez saisir M. le Maire ou son Service Communal d'Hygiène et de Santé, ainsi que le bureau des Polices Administratives de la Préfecture, pour qu'une médiation soit entamée ou, selon la situation, qu'une procédure administrative soit déclenchée.
Q22 : Nous avons de grandes difficultés pour nous garer dans le quartier. Les places de stationnement sont inexistantes car elles sont supprimées au fur et à mesure. Cela concerne les rues Rossi, Dr Paul Pompeani et des Aloès.
R : La Ville est consciente des difficultés que les riverains rencontrent en termes de stationnement dans ce quartier ne jouissant pas d’une offre satisfaisante en la matière. Par conséquent, les services réfléchissent à des solutions afin de créer des poches de stationnement dans le périmètre. Les aménagements de voirie réalisés dernièrement, du type « oreille de Mickey » ou « avancée de trottoir » suppriment effectivement du stationnement, mais sont nécessaires à la sécurité des automobilistes et des piétons. Il sont, de plus, conformes au règlement de voirie en vigueur.
Q23 : Il y a une absence de visibilité à l’intersection de la rue Dr Paul Pompeani et du cours Général Leclerc, une amélioration est-elle envisageable ?
À la suite du signalement des usagers sur cette situation, les services de voirie ont réalisés des « oreilles de Mickey » en 2022 et procédé au marquage d’un « Stop » afin de sécuriser et d’améliorer la visibilité. Si l’absence de visibilité s’avère persistante, malgré ces aménagements, les services techniques seront contraints de supprimer un à deux stationnements à l’amont de l’intersection.
Q24 : Le tarif du bus des plages est trop cher. Est-il possible de le diminuer ?
R : Il est conseillé de souscrire un abonnement mensuel, lequel s’élève à 15€ pour les plus de 65 ans, il permet de se déplacer dans toute la ville sans restriction. L’abonnement peut être souscrit par internet via le lien suivant : https://mobilite.muvitarra.fr/tarifs/
Q25 : Les trottoirs de l’avenue Dominique Fabiani sont en mauvais état et n’ont jamais été refaits depuis 50 ans. Beaucoup de personnes âgées les empruntent. Est-il possible de les rénover ?
R : La requalification du secteur situé entre le boulevard Fred Scamaroni et le boulevard Sylvestre Marcaggi est actuellement à l’étude ; la reprise des trottoirs du boulevard Dominique Fabiani sera intégrée à cette étude pour la phase suivante.
Q26 : Les rues des Aloès et Maurice Choury peuvent-elles être desservies par l’« Aiaccina » ?
R : Des études relatives à la réorganisation du service « Aiaccina » et du réseau urbain sont en cours. La circulation des « Aiaccina » sur ce secteur fait partie des pistes étudiées en priorité, compte tenu de la topographie et de la population vieillissante. Un service de transport à la demande est également envisagé.
Q27 : Serait-il possible de bénéficier d’un tarif résident au parking du Diamant car, à l’heure actuelle, le tarif de l’abonnement au mois est de 110 € sans que l’on soit sûr d’avoir une place...
R : Un schéma directeur du stationnement est en cours d’élaboration sur le centre-ville ; le parking du Diamant en fait partie.
Q28 : Est-il possible de rendre la fréquentation de la plage Saint François plus agréable en matière de propreté et d’aménagement, tant pour les Ajacciens que pour les visiteurs ?
R : La plage Saint François est nettoyée manuellement tous les jours à partir de 6 heures, avant l’arrivée des usagers. Le nettoyage manuel permet de laisser sur place une partie des « laisses de mer » qui favorisent la biodiversité sur les plages et arrières-plages et contribuent à lutter contre l’érosion des plages et cordons dunaires. L’escalier qui avait été condamné, pour des raisons de sécurité, vient d’être réhabilité et remis en service.
Q29 : Pouvez-vous améliorer les décorations de Noël sur le cours Général Leclerc ?
R : Sur la partie cours Général Leclerc, il est très complexe de poser des décors en traversée de rue comme cela se fait sur la partie basse de la rue car les candélabres de part et d’autre ne sont pas adaptés et sont vétustes, ce qui nous empêche de poser de petits décors sur les mâts. Ces candélabres font l’objet du renouvellement de l’éclairage public et seront remplacés prochainement. Les nouveaux mâts seront équipés de prise d’alimentation d’illuminations afin d’accueillir des décors. Toutefois, en raison de la proximité des arbres, les décorations seront peu visibles dans la perspective de la rue. Afin de trouver une alternative, les services techniques étudient la possibilité de poser des traversées de rue fixées sur les façades, ce qui devra être conditionné à l’autorisation des copropriétés.
Q30 : Existent-ils des aides économiques pour la réfection des devantures des magasins ?
R : Les informations correspondantes sont consultables via l’Agence du Développement Économique de la Corse (ADEC) qui pourra vous aider dans vos démarches. Voici le lien pour accéder au site : https://www.adec.corsica/
Q31 : Est-il possible d’implanter un plateau traversant et de poser un miroir boulevard Dominique Fabiani dans le virage avant l’arrêt de bus ?
R : L’analyse technique de la situation par les services de la Ville démontre que la gestion hydraulique, la géométrie de la voie (présence d'une courbe) ainsi que le passage de bus ne permettent pas d'implanter un ralentisseur à cet endroit.
La pose de miroir est déconseillée, il s’avère que ce dispositif ne permet pas d’appréhender la vitesse des véhicules et, par conséquent, peut aggraver le risque d’accident.
Par ailleurs, la vitesse de circulation sur le boulevard Dominique Fabiani est limitée à 30 km/h à partir de l'intersection de la rue Comtesse Maria Walewska.
Q32 : Est-il possible de créer des trottoirs dans la rue de Rivoli.
R : La réalisation d’un cheminement piéton sécurisé supprimerait les places de stationnement. En effet, la largeur de cette rue ne permet pas de maintenir à la fois le stationnement, la voie de circulation et des trottoirs. Une consultation publique pourrait être organisée pour arbitrer le sujet.
Q33 : Il y a un problème de stationnement au 8, cours Général Leclerc, au droit de l’épicerie « Cyrnos Primeurs » : des voitures ventouses rendent les livraisons impossibles.
R : La situation a été transmise à la Police Municipale afin d’engager les procédures de mise en fourrière.
Q34 : Qu’est-il fait pour lutter contre les déjections canines dans ce secteur ?
R : La Direction de la Propreté Urbaine a récemment déployé une cinquantaine de bornes de distribution de sacs à déjections canines (« toutounets ») dans le centre-ville. La Police Municipale, ainsi que la Police Intercommunale peuvent verbaliser les contrevenants à hauteur de 135€.
Q35 : Les « Aiaccina » peuvent-elles circuler le samedi et le dimanche ?
R : Les moyens humains et matériels dont disposent actuellement la Direction des Transports et de la Mobilité de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajacciens ne permettent pas d’étendre le service, notamment au regard des contraintes financières de fonctionnement qui pèsent sur les collectivités. Néanmoins, une réflexion sur l’évolution des parcours a été engagée (Cf. Q18).
Q36 : Est-il possible d’attribuer le nom d’une rue communale au Général Giraud en l’honneur de la Libération de la Corse le 9 septembre ?
R : Cette suggestion sera présentée à la commission de dénomination des rues et places qui se tiendra prochainement.
Q37 : Les motos stationnent sur le trottoir du 6/8, cours Grandval du fait de l’ouverture, dernièrement, d’un nouveau commerce. Qu’est-il possible de faire ?
R : Une étude du stationnement des deux roues motorisées sur ce secteur va être lancée afin de créer des emplacements qui leur seront dédiés. Dans l’immédiat, nous avons demandé à la Police Municipale de procéder à des contrôles réguliers afin d’améliorer la situation.
Q38 : Au niveau du 8, cours Général Leclerc il y a beaucoup de feuilles au sol...
R : Les agents de la Propreté Urbaine effectueront des passages plus réguliers pour nettoyer les trottoirs des cours Grandval et Général Leclerc, compte tenu des chutes de feuilles inhabituelles liées à des conditions climatiques singulières.
Q39 : Dès septembre l’intermodalité va se mettre en place avec les bus, des navettes avec arrêt tous les 300 mètres environs. Ces navettes seront rapides et fréquentes, il serait utile de communiquer sur le sujet.
R : En effet, une desserte de Saint Joseph, en ce sens, est prévue dans le cadre des évolutions du réseau et de la mise en service du téléporté. Pour l’heure, aucune date n’est fixée pour la mise en œuvre.
Chacun des projets de requalification de voirie fait l’objet d’un concours de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien au titre de l’Autorité Organisatrice de Mobilité et une attention particulière est portée sur le positionnement des points d’arrêt et leur aménagement (qualité, sécurité et accessibilité). La Direction des Transports et de la Mobilité applique systématiquement une inter-distance de 300 à 500 mètres, qui est la règle en transport urbain. Cela est notamment le cas sur les projets comme la requalification de la Rocade, de la traversée de Mezzavia, du cours Napoléon et de la route des Sanguinaires. Une inter-distance trop faible nuit à la vitesse commerciale du réseau et une inter-distance trop élevée est trop contraignante pour les usagers. A l’occasion de travaux sur le carrefour de la « Couronne » opérés cet hiver, l’expérimentation de navettes fréquentes entre la gare ferroviaire et la Place de Gaulle a démontré son utilité. Cela permettra in fine de limiter le nombre de bus de grand gabarit qui circulent dans l’hyper-centre tout en améliorant la desserte des quartiers et du téléporté, notamment dans le sens sortant du centre-ville.
Q40 : Serait-il possible de maintenir et étendre le parcours de la navette qui relie l’Hôtel de Ville au Casone ? .
R : Cette desserte n’est pas remise en question et donne a priori satisfaction aux usagers.
Q41: Que faire pour lutter contre les gens qui nourrissent les pigeons ?
R : L’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental interdit de « jeter ou déposer des graines ou de la nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus comme tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autre partie d’immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs ». Le syndic de copropriété peut afficher le règlement dans les parties communes des immeubles afin d’en informer les habitants.
Q42 : Le giratoire de la rue Comtesse Maria Walewska peut-il être désherbé et entretenu ?
R : La demande a été transmise à la Direction de l’Environnement de la Ville afin que le nécessaire soit fait.
Q43 : Certains commerçants du marché central n’utilisent pas leur balance de manière visible, l’affichage des prix est insuffisant, les règles d'hygiène sont observées de manière aléatoire avec des denrées insuffisamment protégées (ex : présence de pigeons).
R : Il existe un cadre réglementaire communal précis qui couvre tous ces manquements ; les services de la Direction du Commerce et de l’Artisanat de la Ville procèdent régulièrement à des rappels règlementaires et à des contrôles des étals.
Q44 : Peut-on suggérer aux copropriétés d’aménager des espaces entretenus pour leurs animaux ?
R : La Ville n’a pas vocation à intervenir sur le domaine privé et encore faut-il que les copropriétés possèdent des réserves foncières pour réaliser ce type d’aménagement. En revanche, le déploiement d’une cinquantaine de « toutounets » (bornes de distribution de sacs à déjections canines) opérée par la Direction de la Propreté Urbaine est en cours sur l’ensemble de la ville pour inciter les propriétaires de chiens à ramasser les déjections.
Q45 : Il faudrait améliorer les livraisons du Spar et régler le problème du stockage des palettes sur l’avenue Ramaroni.
R : Concernant les livraisons du Spar ainsi que le stockage des palettes sur l’avenue Ramaroni, nous allons envoyer un courrier au gérant du commerce afin qu’il fasse le nécessaire pour améliorer la situation. Toutefois, il faut tenir compte que les palettes ne sont pas stockées sur le domaine public mais sur le domaine privé de la copropriété Diamant II.
Q46 : Le stationnement des bus sur l’avenue Ramaroni génère trop de nuisances sonores et de pollution. Y a-t-il un projet de déplacer les bus sur un autre site ?
R : Le sujet a déjà fait l’objet d’améliorations : les lignes 5, 7 et 9 desservant respectivement la route des Sanguinaires, le Casone et l’ancien hôpital ne stationnent plus sur l’avenue Dr Ramaroni (création en 2022 d’un quai avancé cours Grandval-lycée Fesch et d’une station Bd Pascal Rossini-collège Fesch). De plus, la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien a procédé, sur les six dernières années, au remplacement de bus thermiques par des bus hybrides.
Le projet de boucle de centre-ville décrit pour la question n°39 répond également à cet objectif.
Q47 : La fréquence de la ligne de bus n°7 est très faible. Peut-on augmenter le nombre de passages ?
R : Les moyens humains et matériels dont nous disposons ne nous permettent pas d’augmenter le service, notamment au regard des contraintes financières de fonctionnement qui pèsent sur les collectivités.
Q48 : Comment agir face à la prolifération des sangliers qui sont parfois une dizaine dans les copropriétés ou dans les rues ?
R : Conscient de cette problématique et soucieux de la sécurité de ses administrés, le Maire a alerté le Préfet de Corse sur le sujet de la prolifération des sangliers dans la zone urbaine de la commune par le biais d’une motion lors du conseil municipal du 25 novembre 2022. Suite à cela, sous l’autorité du Préfet, les services municipaux et intercommunaux, de l’État et la fédération départementale des chasseurs de Corse-du-Sud se sont réunis dans l’objectif d’élaborer un plan de lutte contre la prolifération des suidés.
Dans un premier temps, deux battues administratives se sont déroulées en janvier dernier sur les secteurs de Pietralba/Vazzio/Stilietto et du Salario/Crêtes, avec un bilan plutôt satisfaisant à la clé. Dans la continuité de ces opérations, d’autres battues ponctuelles ont été organisées ainsi que des captures par piégeage dans des secteurs comme celui de la Pietrina où le tir n’est pas autorisé. D’autres opérations doivent être organisées.
Q49 : Que faire au sujet des automobilistes qui utilisent le cours Grandval comme une autoroute et les dos d’âne comme des tremplins, surtout le soir à partir de 20 heures ou le dimanche ? La sécurité des piétons est en jeux. La pose de petits dos d’âne en caoutchouc noirs et jaunes tout le long de l’avenue pourrait être dissuasive. Les motos, notamment, génèrent des nuisances sonores épouvantables.
R : Les « petits dos d’âne en caoutchouc » ou « gendarmes couchés » sont installés dans des parkings ou sur les voies privées, ils ne peuvent être installés sur des voies publiques. Consciente de la dangerosité et des nuisances qu’engendre ce type de comportements, la Ville a dernièrement fait poser un plateau traversant au droit de l’école annexe et étudiera la possibilité d’un ralentisseur supplémentaire cours Grandval. Ces comportements relèvent d’infraction au code de la route et malheureusement, force est de constater que le déploiement d’aménagements routiers ne suffit pas à les faire cesser. La Police Nationale a été sensibilisée à ce sujet et effectuera des contrôles routiers de vitesse et sonores sur l’ensemble de la ville en lien avec la Police Municipale retrouvez notre article en lien avec le sujet : https://www.ajaccio.fr/Lutte-contre-les-nuisances-sonores-des-deux-roues-la-Police-municipale-s-equipe-d-un-sonometre_a10955.html
Q50 : Est-il possible de refaire tous les passages piétons et les « Stop », ils deviennent invisibles dans toutes les rues, notamment dans la rue Comtesse Maria Walewska ?
R : Les services de voirie ont programmé une campagne globale de marquage routier sur le secteur.
Q51 : Concernant les bus, afin d’éviter une multitude de gros bus en file indienne et vides sur le cours Napoléon, ne serait-il pas plus logique et cohérent de prendre des navettes adaptées à notre ville, plus flexibles, plus mobiles et plus petites. Elles seraient autant remplis que les grands bus et amélioreraient le trafic.
R : Le réseau de bus urbain est calibré sur les horaires de pointe et les deux tiers du coût du transport urbain, de manière générale, portent sur la masse salariale. Remplacer un véhicule de 80 places par plusieurs de 25 ou 30 places augmenterait le coût du service de manière significative, ce que les finances publiques ne permettent pas. Néanmoins, la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien, consciente des difficultés générées par les grands bus qui circulent sur le cours Napoléon, étudie une révision importante du réseau de la Société Publique Locale Muvitarra. L’expérimentation, à l’occasion de travaux sur le carrefour de la « Couronne », menée cet hiver, avec des navettes fréquentes entre la gare ferroviaire et la Place de Gaulle, va dans ce sens. Cela permettra de limiter le nombre de bus de grand gabarit qui circulent dans l’hyper-centre, tout en améliorant la desserte des quartiers et du téléporté.
Q52 : La gare ferroviaire a été refaite dernièrement, pourquoi aucune toilette publique n’a été installée ? Cela aurait aidé à avoir une ville encore plus propre.
R : La gare appartient à la Collectivité de Corse et est gérée par les Chemins de Fer Corse. Vous pouvez soumettre vos suggestions par téléphone au 04 95 32 80 57 ou par mail à contact@cf-corse.com ou sur le site internet cf-corse.corsica
Q53 : Serait-il possible de modifier l’horaire des prochains cafés citoyens, très appréciables au demeurant, afin de s’accorder avec les horaires des commerçants ou d’organiser une réunion dédiée afin que les commerçants puissent être présent.
R : Cet horaire et ce jour de la semaine ont été choisis afin de permettre à tous, riverains, commerçants, de pouvoir participer aux Cafés Citoyens, néanmoins cette proposition sera étudiée.
R : Concernant l’occupation des escaliers ainsi que l’emprise de la paillotte sur la plage, la Ville n’est pas fondée à intervenir étant donné que le site relève de la compétence du Domaine Maritime. Néanmoins, nous allons saisir la Délégation à la Mer et Littoral Corse (DMLC) sur ce sujet. Pour information, les citoyens peuvent également saisir les services de l’État aux coordonnées suivantes : par téléphone au 04 95 29 09 09 ou par mail à ddtm-sml@corse-du-sud.gouv.fr
Q19 : Devant la résidence du 4, boulevard Fred Scamaroni, la « Tour d’Albion », une sortie d’égout provoque de gros désagrément : cafards, rats et odeurs nauséabondes. Il faut régler ce problème qui a déjà été signalé plusieurs fois. C’est assez incommodant lorsque l’on circule sur le trottoir le soir...
R : En effet, les services ont été alertés sur cette situation. L’analyse technique a révélé qu’il s’agit d’un avaloir d’eau pluviale raccordé au réseau unitaire (assainissement), le secteur étant dépourvu de réseau pluvial. Ce qui explique ces nuisances. Par conséquent, provisoirement, avant les travaux de requalification des boulevards Sylvestre Marcaggi et Fred Scamaroni, cet avaloir sera condamné. Néanmoins, des rétentions d’eau de pluie seront possibles à cet endroit.
Q20 : Les paillottes située entre « l’Ariadne » et « Marinella » disposent-elles d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT) ?
R : Les établissements exerçant leurs activités en bord de mer sont obligatoirement soumis à la délivrance d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime. Celle-ci se présente sous la forme d’un arrêté préfectoral qui est délivré au pétitionnaire après instruction du service gestionnaire du domaine public maritime de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) de Corse-du-Sud. En l’occurrence, les établissements précités disposent tous d’une AOT du 1er mai au 31 octobre délivrée par l’État et ont pour obligation de demander un renouvellement chaque année.
Q21 : A la plage de la Terre Sacrée, il y a d’importantes nuisances sonores liées à la diffusion de musique à haut volume.
R : De manière générale, les nuisances sonores sont encadrées par différentes réglementations selon la personne (morale ou physique) qui les cause et leur nature. Un établissement de type bar ou restaurant, par exemple, ne peut diffuser de la musique que s'il a réalisé une étude d'impact validée par la Préfecture, ou s'il bénéficie, jusqu'à 3 fois tous les 3 mois, d'un arrêté municipal de dérogation pour un évènement exceptionnel. Il convient de contacter « police secours » en composant le « 17 » au moment où le trouble se produit pour qu'un équipage puisse venir constater le bruit. En parallèle, vous pouvez saisir M. le Maire ou son Service Communal d'Hygiène et de Santé, ainsi que le bureau des Polices Administratives de la Préfecture, pour qu'une médiation soit entamée ou, selon la situation, qu'une procédure administrative soit déclenchée.
Q22 : Nous avons de grandes difficultés pour nous garer dans le quartier. Les places de stationnement sont inexistantes car elles sont supprimées au fur et à mesure. Cela concerne les rues Rossi, Dr Paul Pompeani et des Aloès.
R : La Ville est consciente des difficultés que les riverains rencontrent en termes de stationnement dans ce quartier ne jouissant pas d’une offre satisfaisante en la matière. Par conséquent, les services réfléchissent à des solutions afin de créer des poches de stationnement dans le périmètre. Les aménagements de voirie réalisés dernièrement, du type « oreille de Mickey » ou « avancée de trottoir » suppriment effectivement du stationnement, mais sont nécessaires à la sécurité des automobilistes et des piétons. Il sont, de plus, conformes au règlement de voirie en vigueur.
Q23 : Il y a une absence de visibilité à l’intersection de la rue Dr Paul Pompeani et du cours Général Leclerc, une amélioration est-elle envisageable ?
À la suite du signalement des usagers sur cette situation, les services de voirie ont réalisés des « oreilles de Mickey » en 2022 et procédé au marquage d’un « Stop » afin de sécuriser et d’améliorer la visibilité. Si l’absence de visibilité s’avère persistante, malgré ces aménagements, les services techniques seront contraints de supprimer un à deux stationnements à l’amont de l’intersection.
Q24 : Le tarif du bus des plages est trop cher. Est-il possible de le diminuer ?
R : Il est conseillé de souscrire un abonnement mensuel, lequel s’élève à 15€ pour les plus de 65 ans, il permet de se déplacer dans toute la ville sans restriction. L’abonnement peut être souscrit par internet via le lien suivant : https://mobilite.muvitarra.fr/tarifs/
Q25 : Les trottoirs de l’avenue Dominique Fabiani sont en mauvais état et n’ont jamais été refaits depuis 50 ans. Beaucoup de personnes âgées les empruntent. Est-il possible de les rénover ?
R : La requalification du secteur situé entre le boulevard Fred Scamaroni et le boulevard Sylvestre Marcaggi est actuellement à l’étude ; la reprise des trottoirs du boulevard Dominique Fabiani sera intégrée à cette étude pour la phase suivante.
Q26 : Les rues des Aloès et Maurice Choury peuvent-elles être desservies par l’« Aiaccina » ?
R : Des études relatives à la réorganisation du service « Aiaccina » et du réseau urbain sont en cours. La circulation des « Aiaccina » sur ce secteur fait partie des pistes étudiées en priorité, compte tenu de la topographie et de la population vieillissante. Un service de transport à la demande est également envisagé.
Q27 : Serait-il possible de bénéficier d’un tarif résident au parking du Diamant car, à l’heure actuelle, le tarif de l’abonnement au mois est de 110 € sans que l’on soit sûr d’avoir une place...
R : Un schéma directeur du stationnement est en cours d’élaboration sur le centre-ville ; le parking du Diamant en fait partie.
Q28 : Est-il possible de rendre la fréquentation de la plage Saint François plus agréable en matière de propreté et d’aménagement, tant pour les Ajacciens que pour les visiteurs ?
R : La plage Saint François est nettoyée manuellement tous les jours à partir de 6 heures, avant l’arrivée des usagers. Le nettoyage manuel permet de laisser sur place une partie des « laisses de mer » qui favorisent la biodiversité sur les plages et arrières-plages et contribuent à lutter contre l’érosion des plages et cordons dunaires. L’escalier qui avait été condamné, pour des raisons de sécurité, vient d’être réhabilité et remis en service.
Q29 : Pouvez-vous améliorer les décorations de Noël sur le cours Général Leclerc ?
R : Sur la partie cours Général Leclerc, il est très complexe de poser des décors en traversée de rue comme cela se fait sur la partie basse de la rue car les candélabres de part et d’autre ne sont pas adaptés et sont vétustes, ce qui nous empêche de poser de petits décors sur les mâts. Ces candélabres font l’objet du renouvellement de l’éclairage public et seront remplacés prochainement. Les nouveaux mâts seront équipés de prise d’alimentation d’illuminations afin d’accueillir des décors. Toutefois, en raison de la proximité des arbres, les décorations seront peu visibles dans la perspective de la rue. Afin de trouver une alternative, les services techniques étudient la possibilité de poser des traversées de rue fixées sur les façades, ce qui devra être conditionné à l’autorisation des copropriétés.
Q30 : Existent-ils des aides économiques pour la réfection des devantures des magasins ?
R : Les informations correspondantes sont consultables via l’Agence du Développement Économique de la Corse (ADEC) qui pourra vous aider dans vos démarches. Voici le lien pour accéder au site : https://www.adec.corsica/
Q31 : Est-il possible d’implanter un plateau traversant et de poser un miroir boulevard Dominique Fabiani dans le virage avant l’arrêt de bus ?
R : L’analyse technique de la situation par les services de la Ville démontre que la gestion hydraulique, la géométrie de la voie (présence d'une courbe) ainsi que le passage de bus ne permettent pas d'implanter un ralentisseur à cet endroit.
La pose de miroir est déconseillée, il s’avère que ce dispositif ne permet pas d’appréhender la vitesse des véhicules et, par conséquent, peut aggraver le risque d’accident.
Par ailleurs, la vitesse de circulation sur le boulevard Dominique Fabiani est limitée à 30 km/h à partir de l'intersection de la rue Comtesse Maria Walewska.
Q32 : Est-il possible de créer des trottoirs dans la rue de Rivoli.
R : La réalisation d’un cheminement piéton sécurisé supprimerait les places de stationnement. En effet, la largeur de cette rue ne permet pas de maintenir à la fois le stationnement, la voie de circulation et des trottoirs. Une consultation publique pourrait être organisée pour arbitrer le sujet.
Q33 : Il y a un problème de stationnement au 8, cours Général Leclerc, au droit de l’épicerie « Cyrnos Primeurs » : des voitures ventouses rendent les livraisons impossibles.
R : La situation a été transmise à la Police Municipale afin d’engager les procédures de mise en fourrière.
Q34 : Qu’est-il fait pour lutter contre les déjections canines dans ce secteur ?
R : La Direction de la Propreté Urbaine a récemment déployé une cinquantaine de bornes de distribution de sacs à déjections canines (« toutounets ») dans le centre-ville. La Police Municipale, ainsi que la Police Intercommunale peuvent verbaliser les contrevenants à hauteur de 135€.
Q35 : Les « Aiaccina » peuvent-elles circuler le samedi et le dimanche ?
R : Les moyens humains et matériels dont disposent actuellement la Direction des Transports et de la Mobilité de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajacciens ne permettent pas d’étendre le service, notamment au regard des contraintes financières de fonctionnement qui pèsent sur les collectivités. Néanmoins, une réflexion sur l’évolution des parcours a été engagée (Cf. Q18).
Q36 : Est-il possible d’attribuer le nom d’une rue communale au Général Giraud en l’honneur de la Libération de la Corse le 9 septembre ?
R : Cette suggestion sera présentée à la commission de dénomination des rues et places qui se tiendra prochainement.
Q37 : Les motos stationnent sur le trottoir du 6/8, cours Grandval du fait de l’ouverture, dernièrement, d’un nouveau commerce. Qu’est-il possible de faire ?
R : Une étude du stationnement des deux roues motorisées sur ce secteur va être lancée afin de créer des emplacements qui leur seront dédiés. Dans l’immédiat, nous avons demandé à la Police Municipale de procéder à des contrôles réguliers afin d’améliorer la situation.
Q38 : Au niveau du 8, cours Général Leclerc il y a beaucoup de feuilles au sol...
R : Les agents de la Propreté Urbaine effectueront des passages plus réguliers pour nettoyer les trottoirs des cours Grandval et Général Leclerc, compte tenu des chutes de feuilles inhabituelles liées à des conditions climatiques singulières.
Q39 : Dès septembre l’intermodalité va se mettre en place avec les bus, des navettes avec arrêt tous les 300 mètres environs. Ces navettes seront rapides et fréquentes, il serait utile de communiquer sur le sujet.
R : En effet, une desserte de Saint Joseph, en ce sens, est prévue dans le cadre des évolutions du réseau et de la mise en service du téléporté. Pour l’heure, aucune date n’est fixée pour la mise en œuvre.
Chacun des projets de requalification de voirie fait l’objet d’un concours de la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien au titre de l’Autorité Organisatrice de Mobilité et une attention particulière est portée sur le positionnement des points d’arrêt et leur aménagement (qualité, sécurité et accessibilité). La Direction des Transports et de la Mobilité applique systématiquement une inter-distance de 300 à 500 mètres, qui est la règle en transport urbain. Cela est notamment le cas sur les projets comme la requalification de la Rocade, de la traversée de Mezzavia, du cours Napoléon et de la route des Sanguinaires. Une inter-distance trop faible nuit à la vitesse commerciale du réseau et une inter-distance trop élevée est trop contraignante pour les usagers. A l’occasion de travaux sur le carrefour de la « Couronne » opérés cet hiver, l’expérimentation de navettes fréquentes entre la gare ferroviaire et la Place de Gaulle a démontré son utilité. Cela permettra in fine de limiter le nombre de bus de grand gabarit qui circulent dans l’hyper-centre tout en améliorant la desserte des quartiers et du téléporté, notamment dans le sens sortant du centre-ville.
Q40 : Serait-il possible de maintenir et étendre le parcours de la navette qui relie l’Hôtel de Ville au Casone ? .
R : Cette desserte n’est pas remise en question et donne a priori satisfaction aux usagers.
Q41: Que faire pour lutter contre les gens qui nourrissent les pigeons ?
R : L’article 120 du Règlement Sanitaire Départemental interdit de « jeter ou déposer des graines ou de la nourriture en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants, sauvages ou redevenus comme tels, notamment les chats ou les pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autre partie d’immeuble lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour le voisinage ou d’attirer les rongeurs ». Le syndic de copropriété peut afficher le règlement dans les parties communes des immeubles afin d’en informer les habitants.
Q42 : Le giratoire de la rue Comtesse Maria Walewska peut-il être désherbé et entretenu ?
R : La demande a été transmise à la Direction de l’Environnement de la Ville afin que le nécessaire soit fait.
Q43 : Certains commerçants du marché central n’utilisent pas leur balance de manière visible, l’affichage des prix est insuffisant, les règles d'hygiène sont observées de manière aléatoire avec des denrées insuffisamment protégées (ex : présence de pigeons).
R : Il existe un cadre réglementaire communal précis qui couvre tous ces manquements ; les services de la Direction du Commerce et de l’Artisanat de la Ville procèdent régulièrement à des rappels règlementaires et à des contrôles des étals.
Q44 : Peut-on suggérer aux copropriétés d’aménager des espaces entretenus pour leurs animaux ?
R : La Ville n’a pas vocation à intervenir sur le domaine privé et encore faut-il que les copropriétés possèdent des réserves foncières pour réaliser ce type d’aménagement. En revanche, le déploiement d’une cinquantaine de « toutounets » (bornes de distribution de sacs à déjections canines) opérée par la Direction de la Propreté Urbaine est en cours sur l’ensemble de la ville pour inciter les propriétaires de chiens à ramasser les déjections.
Q45 : Il faudrait améliorer les livraisons du Spar et régler le problème du stockage des palettes sur l’avenue Ramaroni.
R : Concernant les livraisons du Spar ainsi que le stockage des palettes sur l’avenue Ramaroni, nous allons envoyer un courrier au gérant du commerce afin qu’il fasse le nécessaire pour améliorer la situation. Toutefois, il faut tenir compte que les palettes ne sont pas stockées sur le domaine public mais sur le domaine privé de la copropriété Diamant II.
Q46 : Le stationnement des bus sur l’avenue Ramaroni génère trop de nuisances sonores et de pollution. Y a-t-il un projet de déplacer les bus sur un autre site ?
R : Le sujet a déjà fait l’objet d’améliorations : les lignes 5, 7 et 9 desservant respectivement la route des Sanguinaires, le Casone et l’ancien hôpital ne stationnent plus sur l’avenue Dr Ramaroni (création en 2022 d’un quai avancé cours Grandval-lycée Fesch et d’une station Bd Pascal Rossini-collège Fesch). De plus, la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien a procédé, sur les six dernières années, au remplacement de bus thermiques par des bus hybrides.
Le projet de boucle de centre-ville décrit pour la question n°39 répond également à cet objectif.
Q47 : La fréquence de la ligne de bus n°7 est très faible. Peut-on augmenter le nombre de passages ?
R : Les moyens humains et matériels dont nous disposons ne nous permettent pas d’augmenter le service, notamment au regard des contraintes financières de fonctionnement qui pèsent sur les collectivités.
Q48 : Comment agir face à la prolifération des sangliers qui sont parfois une dizaine dans les copropriétés ou dans les rues ?
R : Conscient de cette problématique et soucieux de la sécurité de ses administrés, le Maire a alerté le Préfet de Corse sur le sujet de la prolifération des sangliers dans la zone urbaine de la commune par le biais d’une motion lors du conseil municipal du 25 novembre 2022. Suite à cela, sous l’autorité du Préfet, les services municipaux et intercommunaux, de l’État et la fédération départementale des chasseurs de Corse-du-Sud se sont réunis dans l’objectif d’élaborer un plan de lutte contre la prolifération des suidés.
Dans un premier temps, deux battues administratives se sont déroulées en janvier dernier sur les secteurs de Pietralba/Vazzio/Stilietto et du Salario/Crêtes, avec un bilan plutôt satisfaisant à la clé. Dans la continuité de ces opérations, d’autres battues ponctuelles ont été organisées ainsi que des captures par piégeage dans des secteurs comme celui de la Pietrina où le tir n’est pas autorisé. D’autres opérations doivent être organisées.
Q49 : Que faire au sujet des automobilistes qui utilisent le cours Grandval comme une autoroute et les dos d’âne comme des tremplins, surtout le soir à partir de 20 heures ou le dimanche ? La sécurité des piétons est en jeux. La pose de petits dos d’âne en caoutchouc noirs et jaunes tout le long de l’avenue pourrait être dissuasive. Les motos, notamment, génèrent des nuisances sonores épouvantables.
R : Les « petits dos d’âne en caoutchouc » ou « gendarmes couchés » sont installés dans des parkings ou sur les voies privées, ils ne peuvent être installés sur des voies publiques. Consciente de la dangerosité et des nuisances qu’engendre ce type de comportements, la Ville a dernièrement fait poser un plateau traversant au droit de l’école annexe et étudiera la possibilité d’un ralentisseur supplémentaire cours Grandval. Ces comportements relèvent d’infraction au code de la route et malheureusement, force est de constater que le déploiement d’aménagements routiers ne suffit pas à les faire cesser. La Police Nationale a été sensibilisée à ce sujet et effectuera des contrôles routiers de vitesse et sonores sur l’ensemble de la ville en lien avec la Police Municipale retrouvez notre article en lien avec le sujet : https://www.ajaccio.fr/Lutte-contre-les-nuisances-sonores-des-deux-roues-la-Police-municipale-s-equipe-d-un-sonometre_a10955.html
Q50 : Est-il possible de refaire tous les passages piétons et les « Stop », ils deviennent invisibles dans toutes les rues, notamment dans la rue Comtesse Maria Walewska ?
R : Les services de voirie ont programmé une campagne globale de marquage routier sur le secteur.
Q51 : Concernant les bus, afin d’éviter une multitude de gros bus en file indienne et vides sur le cours Napoléon, ne serait-il pas plus logique et cohérent de prendre des navettes adaptées à notre ville, plus flexibles, plus mobiles et plus petites. Elles seraient autant remplis que les grands bus et amélioreraient le trafic.
R : Le réseau de bus urbain est calibré sur les horaires de pointe et les deux tiers du coût du transport urbain, de manière générale, portent sur la masse salariale. Remplacer un véhicule de 80 places par plusieurs de 25 ou 30 places augmenterait le coût du service de manière significative, ce que les finances publiques ne permettent pas. Néanmoins, la Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien, consciente des difficultés générées par les grands bus qui circulent sur le cours Napoléon, étudie une révision importante du réseau de la Société Publique Locale Muvitarra. L’expérimentation, à l’occasion de travaux sur le carrefour de la « Couronne », menée cet hiver, avec des navettes fréquentes entre la gare ferroviaire et la Place de Gaulle, va dans ce sens. Cela permettra de limiter le nombre de bus de grand gabarit qui circulent dans l’hyper-centre, tout en améliorant la desserte des quartiers et du téléporté.
Q52 : La gare ferroviaire a été refaite dernièrement, pourquoi aucune toilette publique n’a été installée ? Cela aurait aidé à avoir une ville encore plus propre.
R : La gare appartient à la Collectivité de Corse et est gérée par les Chemins de Fer Corse. Vous pouvez soumettre vos suggestions par téléphone au 04 95 32 80 57 ou par mail à contact@cf-corse.com ou sur le site internet cf-corse.corsica
Q53 : Serait-il possible de modifier l’horaire des prochains cafés citoyens, très appréciables au demeurant, afin de s’accorder avec les horaires des commerçants ou d’organiser une réunion dédiée afin que les commerçants puissent être présent.
R : Cet horaire et ce jour de la semaine ont été choisis afin de permettre à tous, riverains, commerçants, de pouvoir participer aux Cafés Citoyens, néanmoins cette proposition sera étudiée.
Aménagement et grands projets
Q54 : Des aménagements paysagers et de voirie sont-ils prévus pour le quartier des Aloès ? L’enquête publique a été faite il y a plusieurs années et nous n’avons pas de retour...
R : L’enquête publique relative au transfert de la rue Maurice Choury est en effet terminée, la publication est en cours. L’étude de réaménagement comprendra la réfection des réseaux enterrés (secs et humides), la chaussée, le cheminement piéton, l’éclairage, les espaces végétalisés et le mobilier urbain. Ces travaux devront être chiffrés et inscrits au budget correspondant.
Q55: Quels aménagements sont prévus pour les modes de déplacements « doux » et transports en commun afin de se connecter au téléporté dans le cadre du développement multimodal ?
R : Des aménagements « modes doux » autour de chacune des 4 gares du téléporté sont prévus. Ils ont pour objectif de faciliter l’accès à ce nouveau mode de transport sans recourir à la voiture et augmenter le « rayon d’influence » des gares avec des trajets courts, sécurisés et de qualité. Des aménagements cyclables sont déjà en cours de réalisation sur le front de mer, entre Saint Joseph et Aspretto, ainsi qu’au niveau de l’Amirauté afin de connecter Saint Joseph, respectivement avec le quartier d’Aspretto et le centre-ville, et indirectement aux quartiers des Cannes et des Salines. Des aménagements de ce type ont également été réalisés à Mezzavia.
L’intermodalité avec le réseau de transport commun sera améliorée avec :
R : L’enquête publique relative au transfert de la rue Maurice Choury est en effet terminée, la publication est en cours. L’étude de réaménagement comprendra la réfection des réseaux enterrés (secs et humides), la chaussée, le cheminement piéton, l’éclairage, les espaces végétalisés et le mobilier urbain. Ces travaux devront être chiffrés et inscrits au budget correspondant.
Q55: Quels aménagements sont prévus pour les modes de déplacements « doux » et transports en commun afin de se connecter au téléporté dans le cadre du développement multimodal ?
R : Des aménagements « modes doux » autour de chacune des 4 gares du téléporté sont prévus. Ils ont pour objectif de faciliter l’accès à ce nouveau mode de transport sans recourir à la voiture et augmenter le « rayon d’influence » des gares avec des trajets courts, sécurisés et de qualité. Des aménagements cyclables sont déjà en cours de réalisation sur le front de mer, entre Saint Joseph et Aspretto, ainsi qu’au niveau de l’Amirauté afin de connecter Saint Joseph, respectivement avec le quartier d’Aspretto et le centre-ville, et indirectement aux quartiers des Cannes et des Salines. Des aménagements de ce type ont également été réalisés à Mezzavia.
L’intermodalité avec le réseau de transport commun sera améliorée avec :
- La priorité des bus aux carrefours à feux (en cours) : entrée / sortie du centre-ville et à Mezzavia.
- La prolongation de la voie bus : depuis Saint Joseph jusqu’en centre-ville.
- La création d’une voie de bus dans le sens sortant du centre-ville.
- La prolongation de la ligne 2 (ligne structurante du réseau) jusqu’à Baleone.
L’aménagement d’une halte ferroviaire et d’un ponton « navette maritime » à Saint Joseph a également été étudié.
Enfin, la consultation qui a été menée concernant le téléporté et qui a permis de retenir le groupement de conception-réalisation de ce dernier, a fait l’objet d’une obligation de construire des cabines permettant l’emport simultané de deux vélos, y compris en heure de pointe.
Q56 : Est-ce que vous travaillez avec les associations qui font la promotion des modes de déplacements doux pour définir les aménagements piétons/vélos ?
R : D’une manière générale, les projets d’aménagement et d’infrastructures en particulier, font l’objet d’une large concertation dès les premières esquisses. Souvent situés en milieu urbain contraint, cela implique une démarche itérative et la recherche de solutions équilibrées, notamment en raison de la particularité du vélo qui suppose des changements de comportement.
Q57 : Concernant la place du marché, est-il possible de la rendre plus conviviale, de remplacer les bancs en pierre ainsi que de la fleurir ?
La place Campinchi est actuellement sous la gestion de la Société Publique Locale Ametarra, sa rétrocession à la Ville est prévue en fin d’année 2023. Les arbres morts autour du miroir d’eau seront remplacés à ce moment-là. Il est programmé, au printemps 2024, la plantation de fleurs en massif au pied de certains des arbres. Concernant les bancs en granit, ceux-ci sont le fruit d’une réflexion pour un aménagement cohérent et esthétique.
Q58 : La rue Albert Decaris est-elle entrée dans le domaine public ?
R : La rue Albert Décaris n’a pas fait l’objet d’une intégration au domaine public lors du transfert de la rue Maurice Choury, laquelle présente un intérêt public de par son maillage avec la voirie communale.
Q59 : Les espaces et bâtiments type caserne et ancien hôpital doivent être les poumons verts de la ville et accessibles à tous les Ajacciens, comme la citadelle. Un parc, un musée sur la mer et la montagne corse et sur la civilisation méditerranéenne est-il envisageable ?
R : Concernant l’hôpital, le projet consiste en un projet d’écoquartier mené par la Société Publique Locale Ametarra. Par conséquent, il intègrera des espaces paysagers et conservera tous les espaces boisés existants sur le site. Le projet comprend également le principe d’un grand parc urbain sur les terrains à proximité.
La réflexion programmatique a repris depuis quelques semaines à la citadelle. La Société Publique Locale Ametarra intègre toutes propositions aux autres contributions et suggère à tous ceux qui souhaitent soumettre leurs idées et projets de se rendre à la Maison du Projet à la citadelle.
Q60 : Pouvez-vous rendre la place du Diamant plus attractive afin d’augmenter sa fréquentation ?
R : Le projet de requalification de la place du Diamant (place Charles De Gaulle) et l’extension du parking est en cours ; des consultations publiques sous forme de diagnostics partagés ont été menées en 2021. Retrouvez le document en téléchargement : https://www.ajaccio.fr/attachment/2248223/
Q61 : Le téléférique coûtera vite cher et ne résoudra pas les problèmes de circulation que l’on connait...
R : Cette réflexion est souvent formulée au sujet du téléporté.
Il importe tout d’abord de rappeler que le téléporté n’a jamais été considéré comme la solution unique et miracle permettant de résoudre à elle seule les problèmes de circulation que l’on connait en ville. Le Plan de déplacement urbain (PDU) dont est issu le projet de téléporté a construit une réponse globale : c’est précisément la multiplication des outils de transports en commun et modes doux d’une part, et leur interconnexion d’autre part, qui doit permettre de mieux mailler Ajaccio et inciter à un report modal. Sont issues de ce même PDU, les navettes maritimes ou encore les petites navettes électriques de nouvelle génération pour la desserte du centre-ville. Sont enfin issus du PDU la création de pôles d’échanges multimodaux permettant de diminuer l’usage de la voiture quand on vient de l’extérieur, et que l’on doit se rendre à Ajaccio. La première illustration en est la construction du pôle de Mezzana (dont le permis de construire a été obtenu, induisant le démarrage rapide de la phase travaux) qui permettra une intermodalité « train » pour l’axe de la vallée de la Gravona.
Concernant le téléporté, quelques chiffres permettent d’éclairer la question : 12 000 habitants résidant à moins de 500 mètres du téléporté, 1 900 salariés à l’hôpital (450 lits), 800 scolaires au collège du Stiletto, dont environ 400 transportés par la CAPA et pour lesquels on évitera la montée des bus jusqu’au collège deux fois par jour, 4 000 visiteurs jours de la zone commerciale du cœur de Mezzavia…
Il y a donc bien un enjeu à permettre à une partie de cette population d’éviter de recourir à sa voiture grâce au téléporté.
Par ailleurs, concernant les liaisons entre le cœur de ville et Mezzavia ou encore Saint Joseph, certes le téléporté ne constitue qu’un maillon, mais une intermodalité forte figure dans ce même PDU. Pour ce qui concerne Saint Joseph, l’intermodalité sera majeure puisque appuyée sur une ligne en site propre « bus », une piste cyclable et une halte ferroviaire qui figure d’ores et déjà dans le document de planification de la Région : le Schéma régional des infrastructures, des transports et de l'intermodalité (SRIT).
Enfin, la consultation qui a été menée concernant le téléporté et qui a permis de retenir le groupement de conception-réalisation de ce dernier, a fait l’objet d’une obligation de construire des cabines permettant l’emport simultané de deux vélos, y compris en heure de pointe.
Q56 : Est-ce que vous travaillez avec les associations qui font la promotion des modes de déplacements doux pour définir les aménagements piétons/vélos ?
R : D’une manière générale, les projets d’aménagement et d’infrastructures en particulier, font l’objet d’une large concertation dès les premières esquisses. Souvent situés en milieu urbain contraint, cela implique une démarche itérative et la recherche de solutions équilibrées, notamment en raison de la particularité du vélo qui suppose des changements de comportement.
Q57 : Concernant la place du marché, est-il possible de la rendre plus conviviale, de remplacer les bancs en pierre ainsi que de la fleurir ?
La place Campinchi est actuellement sous la gestion de la Société Publique Locale Ametarra, sa rétrocession à la Ville est prévue en fin d’année 2023. Les arbres morts autour du miroir d’eau seront remplacés à ce moment-là. Il est programmé, au printemps 2024, la plantation de fleurs en massif au pied de certains des arbres. Concernant les bancs en granit, ceux-ci sont le fruit d’une réflexion pour un aménagement cohérent et esthétique.
Q58 : La rue Albert Decaris est-elle entrée dans le domaine public ?
R : La rue Albert Décaris n’a pas fait l’objet d’une intégration au domaine public lors du transfert de la rue Maurice Choury, laquelle présente un intérêt public de par son maillage avec la voirie communale.
Q59 : Les espaces et bâtiments type caserne et ancien hôpital doivent être les poumons verts de la ville et accessibles à tous les Ajacciens, comme la citadelle. Un parc, un musée sur la mer et la montagne corse et sur la civilisation méditerranéenne est-il envisageable ?
R : Concernant l’hôpital, le projet consiste en un projet d’écoquartier mené par la Société Publique Locale Ametarra. Par conséquent, il intègrera des espaces paysagers et conservera tous les espaces boisés existants sur le site. Le projet comprend également le principe d’un grand parc urbain sur les terrains à proximité.
La réflexion programmatique a repris depuis quelques semaines à la citadelle. La Société Publique Locale Ametarra intègre toutes propositions aux autres contributions et suggère à tous ceux qui souhaitent soumettre leurs idées et projets de se rendre à la Maison du Projet à la citadelle.
Q60 : Pouvez-vous rendre la place du Diamant plus attractive afin d’augmenter sa fréquentation ?
R : Le projet de requalification de la place du Diamant (place Charles De Gaulle) et l’extension du parking est en cours ; des consultations publiques sous forme de diagnostics partagés ont été menées en 2021. Retrouvez le document en téléchargement : https://www.ajaccio.fr/attachment/2248223/
Q61 : Le téléférique coûtera vite cher et ne résoudra pas les problèmes de circulation que l’on connait...
R : Cette réflexion est souvent formulée au sujet du téléporté.
Il importe tout d’abord de rappeler que le téléporté n’a jamais été considéré comme la solution unique et miracle permettant de résoudre à elle seule les problèmes de circulation que l’on connait en ville. Le Plan de déplacement urbain (PDU) dont est issu le projet de téléporté a construit une réponse globale : c’est précisément la multiplication des outils de transports en commun et modes doux d’une part, et leur interconnexion d’autre part, qui doit permettre de mieux mailler Ajaccio et inciter à un report modal. Sont issues de ce même PDU, les navettes maritimes ou encore les petites navettes électriques de nouvelle génération pour la desserte du centre-ville. Sont enfin issus du PDU la création de pôles d’échanges multimodaux permettant de diminuer l’usage de la voiture quand on vient de l’extérieur, et que l’on doit se rendre à Ajaccio. La première illustration en est la construction du pôle de Mezzana (dont le permis de construire a été obtenu, induisant le démarrage rapide de la phase travaux) qui permettra une intermodalité « train » pour l’axe de la vallée de la Gravona.
Concernant le téléporté, quelques chiffres permettent d’éclairer la question : 12 000 habitants résidant à moins de 500 mètres du téléporté, 1 900 salariés à l’hôpital (450 lits), 800 scolaires au collège du Stiletto, dont environ 400 transportés par la CAPA et pour lesquels on évitera la montée des bus jusqu’au collège deux fois par jour, 4 000 visiteurs jours de la zone commerciale du cœur de Mezzavia…
Il y a donc bien un enjeu à permettre à une partie de cette population d’éviter de recourir à sa voiture grâce au téléporté.
Par ailleurs, concernant les liaisons entre le cœur de ville et Mezzavia ou encore Saint Joseph, certes le téléporté ne constitue qu’un maillon, mais une intermodalité forte figure dans ce même PDU. Pour ce qui concerne Saint Joseph, l’intermodalité sera majeure puisque appuyée sur une ligne en site propre « bus », une piste cyclable et une halte ferroviaire qui figure d’ores et déjà dans le document de planification de la Région : le Schéma régional des infrastructures, des transports et de l'intermodalité (SRIT).