« Pas de mégots sauvages à Ajaccio... Merci ! » et « Basta a incività »...
Depuis le 18 avril, les Ajacciens découvrent ces slogans apposés sur les premiers cendriers déployés en centre-ville.
Au-delà du dispositif, ces messages sont un appel à la responsabilité des fumeurs pour préserver l’espace public de leur cité.
Et pour cause, les enjeux environnementaux sont nombreux : près de 300 milliards de mégots de cigarettes sont jetés au sol chaque année en France ; sachant qu’un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau. A Ajaccio, il s’agit du principal déchet ramassé au quotidien par les agents du service de la Propreté urbaine, et du premier déchet retrouvé sur les plages ajacciennes l’an passé.
Si la lutte contre le tabagisme – qui s’avère la première cause évitable de mortalité en France – reste l’objectif essentiel, la pollution générée par ces mégots dans l’espace public se doit aussi d’être vigoureusement prise en compte.
La Ville d’Ajaccio a donc choisi de s’engager contre ce fléau en déployant une cinquantaine de cendriers muraux et colonnes (au niveau des abribus) progressivement installés en centre-ville, sur la place du marché, devant les lycées et l’Hôtel de Ville, sur la place Miot, mais également aux principaux abribus du réseau de transport en commun ajaccien.
« Ces sites ont été choisis selon leur fréquentation et la concentration de mégots relevée par les agents de la Propreté urbaine au cours des derniers mois. L’objectif est d’étendre ce dispositif à l’ensemble des quartiers de la Ville d’Ajaccio », explique Charles Voglimacci, adjoint au maire délégué à la Propreté urbaine.
Au-delà du dispositif, ces messages sont un appel à la responsabilité des fumeurs pour préserver l’espace public de leur cité.
Et pour cause, les enjeux environnementaux sont nombreux : près de 300 milliards de mégots de cigarettes sont jetés au sol chaque année en France ; sachant qu’un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau. A Ajaccio, il s’agit du principal déchet ramassé au quotidien par les agents du service de la Propreté urbaine, et du premier déchet retrouvé sur les plages ajacciennes l’an passé.
Si la lutte contre le tabagisme – qui s’avère la première cause évitable de mortalité en France – reste l’objectif essentiel, la pollution générée par ces mégots dans l’espace public se doit aussi d’être vigoureusement prise en compte.
La Ville d’Ajaccio a donc choisi de s’engager contre ce fléau en déployant une cinquantaine de cendriers muraux et colonnes (au niveau des abribus) progressivement installés en centre-ville, sur la place du marché, devant les lycées et l’Hôtel de Ville, sur la place Miot, mais également aux principaux abribus du réseau de transport en commun ajaccien.
« Ces sites ont été choisis selon leur fréquentation et la concentration de mégots relevée par les agents de la Propreté urbaine au cours des derniers mois. L’objectif est d’étendre ce dispositif à l’ensemble des quartiers de la Ville d’Ajaccio », explique Charles Voglimacci, adjoint au maire délégué à la Propreté urbaine.
Opération de recyclage
La pose des cendriers et la collecte des mégots sont assurées par la société e.collecte, implantée à Penta di Casinca. Les mégots, ainsi récoltés, sont traités, dépollués et transformés en mobilier urbain par la société bretonne MéGo.
La Ville d’Ajaccio a, par ailleurs, contractualisé avec l’éco-organisme ALCOME, en charge des produits du tabac depuis août 2021. Celui-ci finance à hauteur de
2,08 euros/an/habitant la réduction des mégots dans l’espace public.
« En plus d’améliorer visuellement le cadre de vie des Ajacciens, l’intérêt de cette action est d’ordre écologique. Ce dispositif incitatif offre aux fumeurs une possibilité de modifier leur comportement. L’objectif est de les interpeller et de les sensibiliser aux risques environnementaux liés au geste de jeter un mégot de cigarette au sol, que ce soit en termes de pollution, bien sûr, mais aussi de risque incendie », souligne Charles Voglimacci.
Une opération vertueuse qui s’intègre aussi dans une logique d’économie circulaire. Mais qui ne saurait faire oublier l’enjeu principal : la réduction du tabagisme et des conséquences dramatiques qui lui sont associées au sein de la population.
La Ville d’Ajaccio a, par ailleurs, contractualisé avec l’éco-organisme ALCOME, en charge des produits du tabac depuis août 2021. Celui-ci finance à hauteur de
2,08 euros/an/habitant la réduction des mégots dans l’espace public.
« En plus d’améliorer visuellement le cadre de vie des Ajacciens, l’intérêt de cette action est d’ordre écologique. Ce dispositif incitatif offre aux fumeurs une possibilité de modifier leur comportement. L’objectif est de les interpeller et de les sensibiliser aux risques environnementaux liés au geste de jeter un mégot de cigarette au sol, que ce soit en termes de pollution, bien sûr, mais aussi de risque incendie », souligne Charles Voglimacci.
Une opération vertueuse qui s’intègre aussi dans une logique d’économie circulaire. Mais qui ne saurait faire oublier l’enjeu principal : la réduction du tabagisme et des conséquences dramatiques qui lui sont associées au sein de la population.
Carte de localisation des cendriers
Les points jaunes représentent les cendriers "abribus" et les jaunes les cendriers muraux.