Derrière les palissades qui encerclent la place du Diamant, l’activité est à son comble. Loin des bruits de la rue et de la circulation. Une vie de chantier faite de poussières, de terre, de gravats et d’engins... Sous le soleil déjà plombant de ce début de matinée, chaque corps de métiers vaque à ses occupations de manière très appliquée.
Sur la partie Est du chantier, entre l’avenue de Paris et l’avenue Eugène Macchini, des tractopelles et des pelles mécaniques s’activent pour poursuivre le terrassement du sol réalisé par l’entreprise Micro TP. Jusqu’à une certaine limite...
La roche dure en granit qui habille en partie ce secteur empêche d’aller plus en profondeur. Or, l’excavation qui a déjà été réalisée, à 3m50 sous la surface, doit encore être creusée : « Du côté de l’avenue de Paris, l’agrandissement du parking nécessite la mise en place de deux niveaux. Il faut donc atteindre les 8 mètres de profondeur. Du côté de l’avenue Eugène Macchini, le parking s’étendra sur un seul niveau, soit 5 mètres sous la surface », explique Xavier Luciani, directeur des services techniques de la Ville d’Ajaccio.
Ainsi, depuis deux semaines, les entreprises Corse Confortement Forage et Minage (CCFM) et Corse expansif, sous-traitants de GTM bâtiment, effectuent des tirs de micro-minage à raison de deux à cinq opérations par semaine sur le chantier de la place du Diamant.
Sur la partie Est du chantier, entre l’avenue de Paris et l’avenue Eugène Macchini, des tractopelles et des pelles mécaniques s’activent pour poursuivre le terrassement du sol réalisé par l’entreprise Micro TP. Jusqu’à une certaine limite...
La roche dure en granit qui habille en partie ce secteur empêche d’aller plus en profondeur. Or, l’excavation qui a déjà été réalisée, à 3m50 sous la surface, doit encore être creusée : « Du côté de l’avenue de Paris, l’agrandissement du parking nécessite la mise en place de deux niveaux. Il faut donc atteindre les 8 mètres de profondeur. Du côté de l’avenue Eugène Macchini, le parking s’étendra sur un seul niveau, soit 5 mètres sous la surface », explique Xavier Luciani, directeur des services techniques de la Ville d’Ajaccio.
Ainsi, depuis deux semaines, les entreprises Corse Confortement Forage et Minage (CCFM) et Corse expansif, sous-traitants de GTM bâtiment, effectuent des tirs de micro-minage à raison de deux à cinq opérations par semaine sur le chantier de la place du Diamant.
Nuisances limitées et sécurité maximale
Le micro-minage est une technique de « déroctage de déblais rocheux réalisés à base de micro-charges explosives ». Il est utilisé sur les chantiers pour traiter les parties du sol très dures afin de fracturer la roche, faciliter l’enlèvement des débris de terre et de pierre, tout en garantissant un faible niveau de vibrations de terrain.
Une technique qui permet ainsi d’obtenir des résultats plus rapides, plus économiques, avec un minimum de nuisances sonores pour les riverains. Et pour cause : « Un tir d’essai a eu lieu mi-mai pour calibrer les charges ainsi que le dispositif de contrôle et on peut dire que l’opération est passée inaperçue », indique le 1er adjoint Alexandre Farina.
Des études géotechniques poussées et une étude de sol ont été conduites avant le lancement des opérations. Dans ce cadre, tous les immeubles avoisinants ont fait l’objet d’un référé préventif dans un périmètre défini. « Ces études nous ont permis de déterminer le niveau des charges qu’il convenait d’utiliser pour éviter les nuisances aux riverains et garantir des conditions de sécurité maximales. Des capteurs installés près des immeubles et aux abords du terrain aident aussi à ajuster la charge en fonction des données remontées à chaque intervention », poursuit le 1er adjoint.
Une technique qui permet ainsi d’obtenir des résultats plus rapides, plus économiques, avec un minimum de nuisances sonores pour les riverains. Et pour cause : « Un tir d’essai a eu lieu mi-mai pour calibrer les charges ainsi que le dispositif de contrôle et on peut dire que l’opération est passée inaperçue », indique le 1er adjoint Alexandre Farina.
Des études géotechniques poussées et une étude de sol ont été conduites avant le lancement des opérations. Dans ce cadre, tous les immeubles avoisinants ont fait l’objet d’un référé préventif dans un périmètre défini. « Ces études nous ont permis de déterminer le niveau des charges qu’il convenait d’utiliser pour éviter les nuisances aux riverains et garantir des conditions de sécurité maximales. Des capteurs installés près des immeubles et aux abords du terrain aident aussi à ajuster la charge en fonction des données remontées à chaque intervention », poursuit le 1er adjoint.
190 m3 de roches fissurées
Pose d'un tapis géotextile et de vieilles banches pour éviter durant l'explosion les éventuelles projections.
Il est 10h00. Les équipes installent le boitier relié aux charges explosives. Des coups de trompe résonnent pour marquer les différentes étapes réglementaires de sécurité, avant le déclenchement des charges.
Il est temps pour l’élu d’appuyer sur le détonateur. Un bruit sourd se fait entendre et un petit nuage de poussières s’échappe à peine de la paroi en géotextile installée sur les explosifs et consolidée par de vieilles « banches », afin de réduire les risques de projections de matériaux. Un dernier coup de trompe signale le succès de l’opération.
Pas de quoi perturber la vie de quartier, les personnes attablées en terrasse ou la circulation...
Pas de quoi perturber la vie de quartier, les personnes attablées en terrasse ou la circulation...
Une opération qui n’aura duré que quelques secondes, au cours de laquelle la police municipale a sécurisé les abords du chantier et arrêté pendant deux courtes minutes la circulation. Environ 132 charges à 375 grammes ont été installées durant l’étape de foration.
L’explosion vient fracturer la paroi rocheuse de façon longitudinale et permet de dégager, ici, pas moins de 190 m3 de roches.
Le terrassement de cette partie du chantier ainsi que les opérations de micro minage seront finalisés à la fin du mois de juillet. Le travail de déblai réalisé au fur et à mesure implique, pour les camions qui l’assurent, d’effectuer une centaine de rotations par jour, « sans vraiment perturber la circulation », se félicite Alexandre Farina.
Un gros chantier pour un minimum d’impact.
L’explosion vient fracturer la paroi rocheuse de façon longitudinale et permet de dégager, ici, pas moins de 190 m3 de roches.
Le terrassement de cette partie du chantier ainsi que les opérations de micro minage seront finalisés à la fin du mois de juillet. Le travail de déblai réalisé au fur et à mesure implique, pour les camions qui l’assurent, d’effectuer une centaine de rotations par jour, « sans vraiment perturber la circulation », se félicite Alexandre Farina.
Un gros chantier pour un minimum d’impact.