Avant l'étape fourrière, les mises en demeure envoyées aux propriétaires en infraction permettent à ce dernier d'enlever son véhicule par ses propres moyens (Photos Ville d'Ajaccio).
Une voiture est considérée comme « ventouse » à compter de sept jours de stationnement sur une même place. En occupant ainsi illégalement la voie publique, elle empêche d’autres véhicules de se garer. Pour lutter contre cette incivilité que constitue le stationnement abusif et favoriser le turn-over en matière de circulation, un service fourrière a été récemment créé au sein de la police municipale avec huit agents mobilisés pour remplir cette mission. Leur première opération a débuté mercredi 5 janvier dans le quartier Saint-Jean avec, en une seule matinée, treize voitures enlevées et mises en fourrière. Soit autant de places libérées.
"Nos actions contre le stationnement abusif, qui est aussi une question de propreté urbaine, permet de restituer de l'espace public aux usagers"
INCIVILITES
« Ces interventions contre le stationnement abusif, qui est aussi une question de propreté urbaine, entrent dans le cadre logique de la lutte contre les incivilités qui fait partie de nos priorités et pour restituer de l’espace public aux usagers sur un territoire où le stationnement est très tendu », précise Stéphane Sbraggia, 1er adjoint en charge de la sécurité publique, la police municipale et la gestion du domaine public communal. Près de 120 voitures ventouses ou épaves, d’ores et déjà en ligne de mire, feront l’objet de la même opération, enlèvement ou/et destruction chaque mercredi dans les semaines à venir. Sans compter les véhicules et les deux roues qui seront identifiés chaque semaine.
« Le fouriériste avec lequel a été passée une convention de délégation de service public a renforcé ses moyens. Cette même convention permet à la Ville de mettre à disposition du délégataire un terrain municipal de stockage proche du centre-ville permettant une rotation plus rapide du camion fourrière et à la police municipale de gagner en efficacité », poursuit le 1er adjoint. Autre changement, le choix d’accélérer les procédures. « Le cadre légal nous permet de raccourcir les délais de mise en demeure des propriétaires en infraction. Et ainsi de passer d’un mois à sept jours », souligne pour sa part Marc Kohueinui, responsable des unités opérationnelles de la police municipale. S’opposer à l’enlèvement d’un véhicule en infraction constitue aussi un délit.
« Ces interventions contre le stationnement abusif, qui est aussi une question de propreté urbaine, entrent dans le cadre logique de la lutte contre les incivilités qui fait partie de nos priorités et pour restituer de l’espace public aux usagers sur un territoire où le stationnement est très tendu », précise Stéphane Sbraggia, 1er adjoint en charge de la sécurité publique, la police municipale et la gestion du domaine public communal. Près de 120 voitures ventouses ou épaves, d’ores et déjà en ligne de mire, feront l’objet de la même opération, enlèvement ou/et destruction chaque mercredi dans les semaines à venir. Sans compter les véhicules et les deux roues qui seront identifiés chaque semaine.
« Le fouriériste avec lequel a été passée une convention de délégation de service public a renforcé ses moyens. Cette même convention permet à la Ville de mettre à disposition du délégataire un terrain municipal de stockage proche du centre-ville permettant une rotation plus rapide du camion fourrière et à la police municipale de gagner en efficacité », poursuit le 1er adjoint. Autre changement, le choix d’accélérer les procédures. « Le cadre légal nous permet de raccourcir les délais de mise en demeure des propriétaires en infraction. Et ainsi de passer d’un mois à sept jours », souligne pour sa part Marc Kohueinui, responsable des unités opérationnelles de la police municipale. S’opposer à l’enlèvement d’un véhicule en infraction constitue aussi un délit.
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