Une nouvelle cloche pour la cathédrale d’Ajaccio

Una nuvella campana pà a catidrali d'Aiacciu Santa Maria Assunta
Une large assemblée s’est réunie ce mercredi 24 juillet au soir, sur le parvis de la cathédrale Santa Maria Assunta, pour assister à un événement aussi spectaculaire qu’exceptionnel : la coulée de la 5e cloche de la cathédrale d’Ajaccio.

Réalisé dans la plus pure tradition campanaire, cet événement organisé par le diocèse de Corse a fait appel au savoir-faire de la fonderie savoyarde Paccard, qui exerce depuis 1796.

Dans ce cadre, la coulée devient un spectacle fascinant, basé sur le travail du métal en fusion. L’alliage, composé de 78 % de cuivre et de 22 % d’étain, a fait jaillir un bronze porté à une température d’environ 1200°C, qui a ensuite été transféré dans un moule en deux parties pour créer la cloche.



L’histoire de Louis, la 5e cloche de la cathédrale d’Ajaccio
Ce jeudi 25 juillet, en matinée, les artisans d’art de la maison Paccard ont procédé au décochage de la cloche. Cette opération consiste à débarrasser la cloche refroidie de ses moules intérieur et extérieur, ce qui permet ensuite de passer à l’étape du polissage.

A la suite de la bénédiction de Monseigneur le Cardinal Bustillo, la cloche sera polie et accordée en Savoie. Elle rejoindra ensuite le clocher de la cathédrale, où elle retrouvera ses quatre autres « consœurs ».

Cette cloche, d’un poids de 160 kilos, ornée de la figure du Christ et de celle de Notre-Dame de la Miséricorde, sainte patronne d’Ajaccio, a été offerte à la paroisse par la famille Gagneux pour célébrer et remercier l’arrivée de leur enfant tant désiré...

Baptisée du prénom de leur petit garçon de deux ans, Louis, elle sonnera bientôt au diapason de l’angelus.

Il s’agit de la deuxième coulée de cloches organisée en Corse après celle qui a été réalisée au village de Poggiala, en Balagne, la semaine dernière.
 

Mercredi 25 juillet au soir, un public nombreux a fait le déplacement pour assister au spectacle inédit de la coulée de la cloche.

C’est dans un puissant four à fioul, dont la température est portée à plus de 1200 degrés, que le cuivre et l’étain fusionnent pour produire le bronze.

 

Le facteur de cloche surveille la température de l’alliage en fusion.

Transvasement et coulée du métal en fusion dans le moule de la future cloche.


Hier soir, le Cardinal François-Xavier Bustillo a procédé à la première bénédiction de la cloche lors de la coulée.

Tôt dans la matinée, le jeudi 25 juillet, les artisans ont procédé au décochage de la cloche.

C’est le véritable moment où la cloche « naît ». L’opération consiste à débarrasser la cloche refroidie de ses moules intérieur et extérieur, carbonisés par le métal en fusion.

Après avoir dégagé la cloche de ses moules, la technique du polissage permet de donner de la brillance à sa surface. Cette opération se fera dans l’atelier savoyard Paccard, où la cloche sera ramenée et accordée afin de donner le meilleur des sons.

De gauche à droite Alexandre Farina, 1er adjoint de la Ville d'Ajaccio aux côtés du Cardinal François Bustillo, du Vicaire général du diocèse de corse Frédéric Constant et de Christophe Mondoloni adjoint de la Ville d'Ajaccio délégué à la promotion de l'identité ajaccienne.

Frédéric Constant, vicaire général du diocèse de Corse, entouré de la famille Gagneux pose devant la cloche « Louis ».