Caroline Corticchiato, 2e adjointe au maire en charge de l'excellence environnementale de la Ville d’Ajaccio
Ajaccio doit son attractivité touristique en grande partie à ses plages paradisiaques et à son littoral préservé. Comment la Ville d’Ajaccio concilie équilibre écologique et attractivité ?
Les plages sont notre bien commun et les préserver est une exigence. Depuis mon arrivée aux responsabilités, j’ai souhaité impulser une nouvelle dynamique.
L’excellence environnementale ne doit pas être une notion fourre-tout, dénuée de sens. Bien au contraire, elle doit se concevoir en transversalité de l’ensemble des politiques publiques et associer le plus grand nombre d’acteurs.
La gestion des plages répond à cette logique, car c’est par une appropriation des enjeux par le plus grand nombre que nous réussirons. Bien sûr, la Ville doit y prendre toute sa part, comme elle doit aussi s’appuyer sur le tissu économique pour relayer des messages de préservation de nos ressources.
Préserver ne veut pas dire sanctuariser, mais se mettre en capacité de concilier sauvegarde et aménagement raisonné. C’est dans cet état d’esprit que nous développons une offre de tourisme durable avec des activités respectueuses de l’environnement.
Par exemple, nous rationalisons l’utilisation de notre ressource en eau, nous favorisons le développement du végétal en ville pour créer des îlots de fraîcheur et nous investissons pour favoriser la sécurité des personnes en installant des postes de secours en matériaux durables.
Autour de quels enjeux se décline la politique de nettoyage raisonné des plages mise en œuvre depuis quelques années à Ajaccio ?
Notre priorité est de préserver nos ressources naturelles pour ne pas hypothéquer l’avenir. C’est pourquoi nous privilégions le plus possible le nettoyage manuel des plages, afin de limiter les impacts négatifs et respecter la biodiversité.
Depuis l’année dernière, nous expérimentons aussi le nettoyage par traction animale qui nous permet de traiter les zones naturelles peu accessibles. La présence de l’animal est très bien perçue par la population, ce qui permet aussi de sensibiliser le plus grand nombre aux vertus de cette pratique écologique.
De manière plus générale, il faut associer les acteurs associatifs à cette gestion raisonnée et démultiplier ainsi nos capacités à agir. C’est pourquoi j’ai souhaité lancer un appel à projet pour fédérer les initiatives. La plage appartient à tous et parler de gestion raisonnée passe par une mutualisation des moyens pour créer de l’intelligence collective.
L’entretien des plages est un travail de l’ombre, et leur propreté est l’affaire de tous. Concrètement, quels types d’actions met en place la Ville pour sensibiliser le grand public à la préservation de cet écosystème fragile ?
C’est effectivement un travail exigeant et je veux remercier tous les agents de la Ville qui ne ménagent pas leurs efforts au service du bien-être des Ajacciens.
Nos actions sont variées. Je prendrai donc quelques exemples. Depuis 2020, nous avons relancé les démarches NATURA 2000 qui nous permettent, avec l’ensemble des partenaires institutionnels, de répondre aux exigences environnementales sur des sites comme Capo di Feno ou le Ricanto.
Nous sommes également membre de l’espace maritime Pélagos qui protège les espèces marines et participe à la préservation de la biodiversité. A ce titre, nous avons délimité des zones protégées où l’activité est limitée au maximum pour favoriser la présence des mammifères marins.
Les plages sont notre bien commun et les préserver est une exigence. Depuis mon arrivée aux responsabilités, j’ai souhaité impulser une nouvelle dynamique.
L’excellence environnementale ne doit pas être une notion fourre-tout, dénuée de sens. Bien au contraire, elle doit se concevoir en transversalité de l’ensemble des politiques publiques et associer le plus grand nombre d’acteurs.
La gestion des plages répond à cette logique, car c’est par une appropriation des enjeux par le plus grand nombre que nous réussirons. Bien sûr, la Ville doit y prendre toute sa part, comme elle doit aussi s’appuyer sur le tissu économique pour relayer des messages de préservation de nos ressources.
Préserver ne veut pas dire sanctuariser, mais se mettre en capacité de concilier sauvegarde et aménagement raisonné. C’est dans cet état d’esprit que nous développons une offre de tourisme durable avec des activités respectueuses de l’environnement.
Par exemple, nous rationalisons l’utilisation de notre ressource en eau, nous favorisons le développement du végétal en ville pour créer des îlots de fraîcheur et nous investissons pour favoriser la sécurité des personnes en installant des postes de secours en matériaux durables.
Autour de quels enjeux se décline la politique de nettoyage raisonné des plages mise en œuvre depuis quelques années à Ajaccio ?
Notre priorité est de préserver nos ressources naturelles pour ne pas hypothéquer l’avenir. C’est pourquoi nous privilégions le plus possible le nettoyage manuel des plages, afin de limiter les impacts négatifs et respecter la biodiversité.
Depuis l’année dernière, nous expérimentons aussi le nettoyage par traction animale qui nous permet de traiter les zones naturelles peu accessibles. La présence de l’animal est très bien perçue par la population, ce qui permet aussi de sensibiliser le plus grand nombre aux vertus de cette pratique écologique.
De manière plus générale, il faut associer les acteurs associatifs à cette gestion raisonnée et démultiplier ainsi nos capacités à agir. C’est pourquoi j’ai souhaité lancer un appel à projet pour fédérer les initiatives. La plage appartient à tous et parler de gestion raisonnée passe par une mutualisation des moyens pour créer de l’intelligence collective.
L’entretien des plages est un travail de l’ombre, et leur propreté est l’affaire de tous. Concrètement, quels types d’actions met en place la Ville pour sensibiliser le grand public à la préservation de cet écosystème fragile ?
C’est effectivement un travail exigeant et je veux remercier tous les agents de la Ville qui ne ménagent pas leurs efforts au service du bien-être des Ajacciens.
Nos actions sont variées. Je prendrai donc quelques exemples. Depuis 2020, nous avons relancé les démarches NATURA 2000 qui nous permettent, avec l’ensemble des partenaires institutionnels, de répondre aux exigences environnementales sur des sites comme Capo di Feno ou le Ricanto.
Nous sommes également membre de l’espace maritime Pélagos qui protège les espèces marines et participe à la préservation de la biodiversité. A ce titre, nous avons délimité des zones protégées où l’activité est limitée au maximum pour favoriser la présence des mammifères marins.