La police municipale modernise son armement

A pulizza municipali mudernizeghja u so armamentu
Les efforts engagés par la Ville d’Ajaccio en matière de sécurité publique passent par l’amélioration de l’équipement de ses policiers municipaux. Ces derniers sont désormais dotés d’une nouvelle arme de service, plus moderne et adaptée aux enjeux d’aujourd’hui, pour laquelle ils bénéficient d’une formation spécifique.



Nouvelle étape dans le soin dont témoigne la Ville d’Ajaccio en matière de sécurité de la population, à travers la modernisation récente de l’armement de sa police municipale. Les révolvers Manurhin MR88, qui équipaient jusque-là ses effectifs, sont en effet progressivement remplacés par des pistolets semi-automatiques Glock 17 Génération 5, réputés pour leur fiabilité, leur précision et leur ergonomie.
 
L’évolution des situations auxquelles les policiers municipaux peuvent désormais être confrontés impliquait ce changement d’armement. Par rapport à la précédente arme de service en usage à Ajaccio, le Glock 17 présente à la fois un coût de fonctionnement moins élevé et de nets avantages opérationnels.
 
En plus des améliorations techniques et fonctionnelles qu’elle permet, cette transition témoigne également de l'importance accordée par la Ville d’Ajaccio à la formation et à la sécurité de sa police municipale.

En effet, avant de déployer ces nouvelles armes sur la voie publique, les agents suivent un programme de formation approfondi, organisé par le Centre national de la fonction publique territoriale. Cette formation transitoire de 12 heures et 100 cartouches par agent s’adresse à des policiers municipaux déjà armés initialement (10 jours de formation préalable) et s’achève par un examen pratique portant sur le contrôle des règles générales de sécurité, la restitution des procédures d’emploi et un parcours de tir chronométré. Elle est dispensée par des moniteurs au maniement des armes insulaires.
 
On notera par ailleurs que les policiers municipaux ajacciens s’entraînent dans des proportions supérieures à ce que la réglementation prévoit. Chaque année, ils suivent en effet trois formations de 50 cartouches (soit 150 cartouches par an et par agent) quand la réglementation fixe une obligation de deux formations de 25 cartouches minimum (soit 50 cartouches par an).
 
Ces formations techniques sont systématiquement accompagnées de rappels sur le cadre d’usage des armes. Ce volet sera d’ailleurs approfondi cette année grâce à l’intervention d’experts juridiques, afin d’évoquer les questions relatives à l’usage de l’arme et à la légitime défense notamment.