Les sorties et déplacements sans attestation dérogatoire sont donc interdits de 18h00 à 06h00 sur l’ensemble du territoire métropolitain sous peine d’une amende de 135 € et jusqu’à 3 750 € en cas de récidive.
A partir du dimanche 31 janvier, toute entrée en France et toute sortie de notre territoire à destination ou en provenance d’un pays extérieur à l’Union européenne sont interdites, sauf motif impérieux. Les entrées en France, y compris pour l’Union européenne, sont conditionnées à la présentation d’un test PCR négatif. Les déplacements dans les Outre-mer sont autorisés uniquement sur motif impérieux.
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Prolongation de l'obligation de port du masque zones de port du masque dans certains secteurs de Corse-du-Sud
Compte-tenu de la situation sanitaire observée au 17 janvier en Corse du Sud, notamment le taux d’incidence de 72 et de positivité de 1,7% relevés dans le département, le préfet de Corse du Sud a décidé de prolonger l’obligation du port du masque dans les zones à forte densité de population.
Ainsi, le port du masque restera obligatoire après le 21 janvier, pour les personnes de 11 ans et plus :
- sur l’ensemble du territoire des communes d’Ajaccio, Porto Vecchio (annexe 3), Sartène à l’exception des zones naturelles (plages comprises),
- Grosseto-Prugna sur le secteur de Porticcio (voir cartographie ci-dessous).
Le port du masque est également maintenu partout où la fréquentation est importante et ne permet pas le respect des gestes barrières :
- 50m autour des écoles, collèges et lycées,
- sur les marchés,
- dans les espaces extérieurs ouverts au public (notamment parkings, zones d'attentes et de circulation) des centres commerciaux, des aéroports et des gares.
Les personnes en situation de handicap et les personnes exerçant une activité physique (course à pied, vélo) sont exclues de cette obligation.
En cas de non-respect de cette obligation, les contrevenants sont passibles d’une amende de 135 €. En cas de récidive dans les quinze jours, l’amende est portée à 200 €. Après trois infractions en trente jours, l’amende est portée à 3750 €.
Limiter la propagation du virus dépend de nous tous
Il est essentiel d’appliquer scrupuleusement les gestes barrières, en respectant la distanciation physique et en continuant de porter le masque partout où cela est nécessaire.


Le test PCR est désormais le seul reconnu pour se rendre en Corse
L’aggravation de la situation sanitaire sur le continent, notamment dans les principaux points de départ vers la Corse (Marseille, Nice…), et la menace que les variants font peser sur le système de santé, ont conduit le préfet de Corse et la directrice générale de l’ARS de Corse à demander au gouvernement le prolongement et le renforcement du dispositif de test mis en œuvre depuis le 19 décembre.
Ainsi, à compter du samedi 6 février et jusqu’au 7 mars inclus, les passagers de 11 ans ou plus souhaitant se rendre en Corse devront présenter à l’embarquement les deux documents suivants :
- la déclaration sur l’honneur en téléchargement ;
- et la preuve d’un test RT-PCR réalisé moins de 72h avant le voyage. Les tests antigéniques ne seront plus acceptés. Le test RT-PCR est en effet plus fiable et plus susceptibles de détecter les variants du virus, d’où la nécessité de recourir à cette modalité de dépistage. A noter que les transporteurs routiers sont exemptés de l’obligation de test.
Les compagnies de transport refuseront l’embarquement aux voyageurs non-munis de ces deux documents (déclaration sur l’honneur et la preuve du test RT-PCR).
En plus des vérifications effectuées par les compagnies de transport à l’embarquement, des contrôles continueront d’être diligentés par les forces de l’ordre pour s’assurer de la bonne application de ces mesures. En conséquence, la preuve de la réalisation du test RT-PCR devra être conservée durant tout le séjour en Corse. Elle est susceptible d’être demandée par les forces de l’ordre à l’arrivée des passagers sur l’île mais également à leur retour sur le continent.
Où se tester près de chez soi ?
L’ensemble des points de prélèvement est disponible sur https://sante.fr.
Covid 19 - Fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de 20000 m²
Le Premier Ministre a annoncé la fermeture des centres commerciaux d’une surface supérieure à 20 000 m², qui génèrent des brassages de population importants et présentent ainsi un risque de circulation accrue du virus.
Le décret publié dimanche 31 janvier a précisé la règle de calcul de la surface commerciale utile qui doit notamment intégrer une série d’espaces tels que les ateliers de fabrication des grandes surfaces et les réserves.
Des échanges ont eu lieu en ce début de semaine avec les exploitants des principaux centres commerciaux pour déterminer la surface concernée. A la suite de cette analyse, il a été constaté que 3 centres dépassaient la surface limite de 20 000 m² en Corse du Sud :
Le centre commercial Atrium,
le centre commercial Grand Ajaccio Baleone,
le centre commercial Géant Ajaccio La Rocade.
En conséquence, il a été demandé aux exploitants de se mettre en conformité avec les préconisations du décret et ainsi de fermer dès le 3 février les magasins concernés.
Les commerces alimentaires des centres commerciaux restent ouverts, qu’il s’agisse des supermarchés ou des magasins alimentaires spécialisés.
Les commerces fermés n’auront pas la possibilité de faire de click&collect ou de retrait de commande. Seule la livraison de leurs produits restera possible.
Comme annoncé par le gouvernement, les commerçants concernés :
• bénéficieront du fonds de solidarité renforcé, avec un droit d’option entre la compensation de perte de chiffre d’affaires jusqu’à 10 000 € ou l’indemnisation de 20% du chiffre d’affaires plafonné à 200 000€ par mois. Pour les commerces en réseaux, particulièrement les grandes enseignes intégrées pour lesquelles les 200 000 € de compensation seraient insuffisants, le dispositif de couverture de 70% des charges fixes leur sera ouvert. Ces aides permettront aux commerçants de faire face à leur loyer et charges.
• seront éligibles à l’activité partielle sans reste à charge.
• bénéficieront enfin de l’exonération des cotisations patronales et de l’aide au paiement des cotisations salariales.
En outre, ils pourront faire usage de l’ensemble des autres dispositifs exceptionnels de financement qui restent à disposition des entreprises, en particuliers les prêts garantis par l’Etat.