L’Art de la Rome de la première moitié du XVIIIe siècle souffre de nos jours d’être encadré de périodes artistiques mieux connues : le baroque d’une part, le néoclassicisme de l’autre. Sa Grande Bellezza méritait pourtant qu’une exposition lui soit consacrée en France.
Le Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d’Ajaccio, réceptacle d’une des plus grandes collections françaises de peinture italienne, celle du cardinal Fesch, est le lieu idéal de cette découverte.
Le Palais Fesch-musée des Beaux-Arts d’Ajaccio, réceptacle d’une des plus grandes collections françaises de peinture italienne, celle du cardinal Fesch, est le lieu idéal de cette découverte.
LA ROME CAPTIVANTE
Les multiples aspects de la Rome brillante, mais contrastée de cette époque sont développés dans cette exposition : la Rome de la veduta, qui captivait les premiers « grand-touristes », celle des académies d’artistes, y compris la française, celle encore des fêtes et des célébrations, des palais princiers et de leurs décors, et bien sûr celle de l’Église et de ses fastes.
Les multiples aspects de la Rome brillante, mais contrastée de cette époque sont développés dans cette exposition : la Rome de la veduta, qui captivait les premiers « grand-touristes », celle des académies d’artistes, y compris la française, celle encore des fêtes et des célébrations, des palais princiers et de leurs décors, et bien sûr celle de l’Église et de ses fastes.

Giovanni Paolo Panini, La Préparation du feu d’artifice et de la décoration de la fête donnée sur la place Navone, à Rome, le 30 novembre 1729, huile sur toile, Paris, musée du Louvre © RMN - Grand Palais - Mathieu Rabeau
Anna Vivante Rome, ombres et drapés au XVIIIe siècle

© Anna Vivante, Pierre Legros, Autel de Saint Louis de Gonzague, détail (1698), église Sant’Ignazio di Loyola, Rome, 2020
Avec comme objectif la découverte du XVIIIe siècle à Rome, qui s’insinue partout mais est encore si peu connu, le regard de la photographe Anna Vivante s’est porté tout naturellement vers l’escalier de la Trinité-des-Monts (1723-1726) ou la fontaine de Trevi (1732-1751), mais aussi, à travers les rues et à l’intérieur des églises, vers des détails architecturaux et sculpturaux suggestifs.
PHOTOGRAPHE DE L'INANIME
Le talent d’Anna Vivante, archéologue de formation et photographe de l’inanimé, est de nous faire retourner dans le passé, parfois seulement à l’aide d’un fragment, et de fait, la balade dans Rome, plus que toute autre ville, est une invitation, à travers ces petits détails perçus par le regard, à nous plonger dans les civilisations qui nous ont précédés.