Antoine Casanova, nouveau conseiller municipal

Antoine Casanova, nuvellu cunsiglieri municipali
Positionné à la 43e place sur la liste de Laurent Marcangeli aux dernières élections municipales de mars 2020, Antoine Casanova, 59 ans, intègre les rangs de la majorité à la suite de la démission de Marie-Françoise Gaffory-Fau pour raison personnelle. Commerçant depuis une trentaine d’années dans le quartier des Cannes, il envisage son engagement politique au plus près du terrain.



3 questions à Antoine Casanova

Un nouveau visage a intégré le conseil municipal d’Ajaccio. Antoine Casanova a siégé pour la première fois lors de la dernière assemblée délibérante du mois de mars dernier.
Né à Ajaccio le 11 octobre 1965, il est une figure incontournable du quartier des Cannes du fait de son métier de commerçant. Il a tenu pendant 25 ans le bar Le Calao, une institution ajaccienne installée in situ depuis déjà 53 ans. Aujourd’hui, il est buraliste et gère le tabac des Cannes.

Comment s’est réalisée votre entrée en politique ?
En 2014, j’ai d’abord soutenu la liste conduite par Laurent Marcangeli, avec qui j’entretiens des rapports amicaux au même titre qu’avec sa famille. A l’époque, j’ai aimé la dynamique construite autour de jeunes gens engagés pour leur ville. Une dynamique que l’on retrouve aujourd’hui à travers le travail conduit par le maire Stéphane Sbraggia et notre 1er adjoint, Alexandre Farina. Mes liens avec la municipalité se sont resserrés à l’occasion des importants travaux menés sur le cours Jean Nicoli qui ont impacté à l’époque mon commerce. J’ai participé aux réunions de quartier et, à cette occasion, j’ai apprécié l’écoute et la réactivité des équipes. J’ai rejoint la liste de Laurent Marcangeli lorsqu’il s’est présenté comme candidat à sa réélection lors des municipales de mars 2020.

Comment envisagez-vous votre engagement municipal ?
J’ai toujours aimé la politique et je m’y intéresse depuis mes 17 ans, sans pour autant avoir pensé un jour m’engager. Faire avancer ma ville, régler les problèmes du quotidien et me rendre utile auprès de mes concitoyens sont des principes qui m’animent. J’envisage cette fonction au plus près du terrain. Pour moi, l’élu doit avoir un œil avisé sur les problématiques et être un relai informationnel mais également un homme ou une femme d’action capable de faire bouger les lignes.

Quel regard portez-vous sur l’évolution d’Ajaccio aujourd’hui ?
Ajaccio a changé de visage. La municipalité a entrepris de nombreux investissements pour embellir et moderniser la ville. De nombreux projets structurants sont en cours de réalisation et seront utiles au quotidien des Ajacciens comme le futur Conservatoire de musique, de danse et d’art dramatique Henri-Tomasi, ou la requalification de la place du Diamant et l’extension de son parking...
Étant au plus près des quartiers, je tiens à saluer également les travaux menés aux Cannes et aux Salines (ndlr : dans le cadre du programme de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine - ANRU) qui ont permis de recréer du lien social et de la mixité.
Il nous faut aussi continuer à soutenir le volet social. La progression de la violence et de la drogue dans les quartiers est une réalité. A ce titre, la maison de quartier des Cannes et les associations de quartier jouent un rôle important dans la sensibilisation et l’éducation des jeunes générations afin de les détourner de ces dangers et des mécanismes qui y sont associés.