Dépourvue cette année du renfort des CRS, la Ville a dû embaucher des saisonniers, « des jeunes insulaires étudiants et diplômés d’Etat », précise Marc Leca. Trois sauveteurs-nageurs par poste, cinq en renfort cas de forte houle par exemple, les sportifs effectuent des patrouilles régulières sur les plages. « Il a des heures critiques où il faut faire preuve de plus de vigilance, confie Pablo qui entame sa quatrième année de sauveteur-nageur. Entre midi-deux, j’ai déjà vu des enfants en bas-âge non protégés, sans parasols, ni casquette, dans ce cas notre intervention ne peut que se limiter à des conseils, rappeler aux parents la dangerosité sur les enfants d’une telle exposition au soleil, mais nous gardons un œil. On se dit souvent que le bon sens n’existe plus », regrette l’étudiant en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (Staps) à Corte. A ses côtés Alexandra et Lea, étudiantes elles aussi, acquiescent. Il est 11 heures, les trois sauveteurs viennent de prendre leur poste qu’ils quitteront, si tout va bien à 18 heures.