Dans sa lettre ouverte du 18 juillet 2019, Laurent Marcangeli, alors maire d’Ajaccio et président de la CAPA, exprimait toute son inquiétude sur la situation d’Ajaccio, s’agissant des pollutions induites par l’activité de ses infrastructures portuaires. Cette tribune faisait suite à de nombreuses prises de position de l’actuel député sur la dégradation de la qualité de notre air , la multiplication des pics de pollution aux particules fines et les solutions existantes pour lutter contre ces émissions de gaz à effet de serre . Une première réunion, autour de la préfète Josiane Chevalier, s’était tenue en préfecture, peu de temps plus tard. Les conclusions de ce rendez-vous laissaient suggérer une volonté commune d’agir rapidement pour la préservation de notre environnement, tout en ne négligeant pas l’importance des réelles retombées économiques provenant de l’accueil de croisiéristes sur notre territoire.
Stéphane Sbraggia, maire d’Ajaccio, invoque aujourd’hui la nécessité de ne pas opposer les défis qui attendent notre territoire (cause environnementale et développement économique). Au contraire, il propose des solutions d’accompagnement vers un tourisme durable pour Ajaccio, une priorité portée par l’Office Intercommunal de Tourisme.
Plusieurs pistes peuvent d’ores et déjà être envisagées :
- négocier un cahier des charges avec les compagnies maritimes, concernant le rejet des substances les plus toxiques, telles que les oxydes d'azote et les métaux lourds, à l’instar des « Chartes croisière » élaborées par la Ville de Cannes et la CCI Nice Côte d’Azur ;
- interdire l’accès aux navires les plus anciens, qui utilisent encore des systèmes de traitement obsolètes des eaux de cales contaminées, sans volonté de s’inscrire dans un plan de transition énergétique à court terme ;
- soutenir, à l’inverse, les navires qui gèrent le recyclage de leurs déchets à bord et équipés de technologies de réduction des émissions : utilisation d’un carburant à faible teneur en soufre, conversion vers le gaz naturel liquéfié (GNL), installation de filtres à particules, moteurs hybrides… ;
- sanctionner très sévèrement les rejets d'eaux usées en mer et les dégazages sauvages ;
- s’inscrire dans une stratégie d’étalement de saison, en privilégiant l’accueil des navires de croisière en avant et après saison, afin de limiter aussi les pollutions sonores et visuelles.
Cette ambition ne trouvera d’écho que si tous les acteurs, et d’abord les principaux concernés, car dépositaires de l’autorité compétente : Chambre de commerce et d’industrie de Corse, Collectivité de Corse et État, se réunissent d’urgence pour débattre et convenir d’une vision partagée avec la Ville d’Ajaccio. Ainsi, Stéphane Sbraggia souhaite que tous les partenaires institutionnels puissent, ensemble, trouver un équilibre entre les discours extrêmes qui soutiennent une écologie de la décroissance, immédiate et brutale, et l’immobilisme actuel, irresponsable et injustifiable devant nos enfants.
Stéphane Sbraggia, maire d’Ajaccio, invoque aujourd’hui la nécessité de ne pas opposer les défis qui attendent notre territoire (cause environnementale et développement économique). Au contraire, il propose des solutions d’accompagnement vers un tourisme durable pour Ajaccio, une priorité portée par l’Office Intercommunal de Tourisme.
Plusieurs pistes peuvent d’ores et déjà être envisagées :
- négocier un cahier des charges avec les compagnies maritimes, concernant le rejet des substances les plus toxiques, telles que les oxydes d'azote et les métaux lourds, à l’instar des « Chartes croisière » élaborées par la Ville de Cannes et la CCI Nice Côte d’Azur ;
- interdire l’accès aux navires les plus anciens, qui utilisent encore des systèmes de traitement obsolètes des eaux de cales contaminées, sans volonté de s’inscrire dans un plan de transition énergétique à court terme ;
- soutenir, à l’inverse, les navires qui gèrent le recyclage de leurs déchets à bord et équipés de technologies de réduction des émissions : utilisation d’un carburant à faible teneur en soufre, conversion vers le gaz naturel liquéfié (GNL), installation de filtres à particules, moteurs hybrides… ;
- sanctionner très sévèrement les rejets d'eaux usées en mer et les dégazages sauvages ;
- s’inscrire dans une stratégie d’étalement de saison, en privilégiant l’accueil des navires de croisière en avant et après saison, afin de limiter aussi les pollutions sonores et visuelles.
Cette ambition ne trouvera d’écho que si tous les acteurs, et d’abord les principaux concernés, car dépositaires de l’autorité compétente : Chambre de commerce et d’industrie de Corse, Collectivité de Corse et État, se réunissent d’urgence pour débattre et convenir d’une vision partagée avec la Ville d’Ajaccio. Ainsi, Stéphane Sbraggia souhaite que tous les partenaires institutionnels puissent, ensemble, trouver un équilibre entre les discours extrêmes qui soutiennent une écologie de la décroissance, immédiate et brutale, et l’immobilisme actuel, irresponsable et injustifiable devant nos enfants.
Dès demain, le maire engagera un large cycle de concertation avec tous les acteurs économiques et associatifs concernés et invitera, officiellement, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Collectivité de Corse, ses agences et offices, la Préfecture et ses directions régionales en charge des affaires maritimes, à donner suite à l’action de la Ville d’Ajaccio démarrée en 2019.
Enfin, la question de la pollution du golfe d’Ajaccio suggère également que le port de commerce puisse, à terme, se doter d’un système électrique de branchement à quai, qui permettrait aux navires de couper leurs moteurs à leur arrivée. Malheureusement, ce dispositif requiert un apport en énergie que nous ne sommes pas en mesure de générer à ce jour, et qui proviendrait, fatalement, de la Centrale du Vazzio, un équipement polluant par excellence. Dans l’attente, il est donc urgent de proposer des solutions palliatives, afin de freiner la dégradation croissante de la qualité de notre air.
Stéphane Sbraggia : « La protection de l’environnement est désormais considérée, par tous, comme préalable à toute politique publique, comme une priorité pour notre génération. Nous sommes donc d’accord sur l’essentiel. À nous, décideurs politiques, de définir une stratégie équilibrée et vertueuse, qui nous mènera vers un tourisme plus responsable. Nous ne pouvons plus attendre. »