Pour évoquer les croisières, on a parlé chiffres. Avec environ 430 000 personnes ces deux dernières années, la croisière en Corse-du-Sud se porte de mieux en mieux. En tout cas en termes de passagers. "On ne veut pas faire moins, ni plus, on veut faire mieux", a précisé Marie-Louise Giudicelli, directrice des ports à la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-sud lors d'un atelier sur le sujet qui a réuni, au palais des congrès, les partenaires transfrontaliers parties prenantes des projets européens. "Tout est affaire d’équilibre, la croisière peut être très bénéfique à un territoire quand elle reste dans un bon équilibre. " A terre, le niveau des passagers dépasse les 90%. Les retombées économiques atteindraient 20 millions d'euros pour le port,les services portuaires, les acteurs du tourisme et les commerces de détails. Sauf que. "La règle en remontée des investissements est 80/20. Quand le port investit 80%, il a 20% en retombées économiques. Sur ces 20%, 80% vont aux acteurs du port, il y a donc un déséquilibre", soulève encore la directrice des ports de Corse-du-Sud.
Ajaccio, chef de file
Le sujet majeur de ces rencontres euro-méditerranéennes, reste cependant la question de la préservation de l'environnement et la mise à contribution de toutes les compétences des acteurs du monde maritime et portuaires pour limiter la pollution générée par le secteur. L'électrification de poste à quai à donc été abordée. Pouvoir brancher les ferries et bateaux de croisière grâce à la nouvelle centrale EDF, l'importance de réglementer les zones de mouillage ou encore le remplacement des ancres depuis un réseau de coffrage d’amarrage écologique.
La Ville d'Ajaccio, chef de file du projet « Qualiporti », a co-organisé cet événement en partenariat avec Idéal Connaissances, la CAPA, la chambre de commerce et d'industrie de la Corse-du-Sud, la collectivité de Corse, ses offices et agences et la Caisse des Dépôts et Consignation, les Rencontres euro-méditerranéennes Ports, Nautisme et Littoral. La manifestion qui s'est déroulée sur deux jours, ces 27 et 28 mars ont permis de mettre en exergue le lancement du projet « Qualiporti » . Son principe a porté le thème des rencontres "Concilier développement de la filière bleue et développement durable ".
La Ville d'Ajaccio, chef de file du projet « Qualiporti », a co-organisé cet événement en partenariat avec Idéal Connaissances, la CAPA, la chambre de commerce et d'industrie de la Corse-du-Sud, la collectivité de Corse, ses offices et agences et la Caisse des Dépôts et Consignation, les Rencontres euro-méditerranéennes Ports, Nautisme et Littoral. La manifestion qui s'est déroulée sur deux jours, ces 27 et 28 mars ont permis de mettre en exergue le lancement du projet « Qualiporti » . Son principe a porté le thème des rencontres "Concilier développement de la filière bleue et développement durable ".
Ajaccio, territoire durable
"Le projet Qualiporti constitue un enjeu majeur pour notre collectivité et ses partenaires transfrontaliers", a déclaré Laurent Marcangeli en préambule des rencontres euro-méditerranéennes qui se déroulent aujourd'hui et demain au palais des congrès d'Ajaccio (Photos Ville d'Ajaccio).
"Le projet Qualiporti illustre concrètement l’engagement de la municipalité à faire d’Ajaccio un territoire durable."
"Fer de lance de ces rencontres, le projet QUALIPORTI constitue un enjeu majeur pour notre collectivité et ses partenaires transfrontaliers. Grâce au soutien financier de l’Europe, il permettra notamment à notre port Charles Ornano de bénéficier de nombreux investissements, afin d'améliorer la qualité de ses eaux et ainsi d’agir en faveur de la préservation des milieux aquatiques et de la biodiversité", a déclaré le maire de la Ville, Laurent Marcangeli pour insister sur l’engagement de la municipalité à faire d’Ajaccio un territoire durable et sur sa participation à encourager la "croissance bleue".
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