
Sur les hauteurs d'Ajaccio, l'oratoire Saint-Antoine du Mont attire des centaines d'Ajacciens tous les 17 janvier (photos Ville d'Ajaccio).
Comme le veut la tradition
C'est un un petit oratoire niché sur les hauteurs d'Ajaccio au coeur du maquis. La chapelle Saint-Antoine du Mont était déjà érigée en 1619 comme l'indique une plaque apposée sur un de ses murs. C'est là, que se retrouvent tous les 17 janvier les Ajacciens par conviction religieuse ou par simple attachement aux fêtes traditionnelles. Avec la Madunuccia et le 15 août, la saint Antoine est un événement calendaire suivi avec ferveur par la population, tous âges confondus.
Au petit oratoire, il fut un temps où l'on s'y rendait à pied pour remercier l'accomplissement d'un voeu ou avant que la civilisation de l'automobile ne facilite les déplacements. Aujourd'hui, les voitures garnissent les accotés de la route et rares se font ceux qui gravissent l'asphalte sinueux qui sépare la vielle ville de la chapelle. "Je monte à pied depuis six ans", confie pourtant Sébastien Deliperi parti à 10h10 de la place Foch, arrivé 1 heure 20 plus tard. "C'est pour poursuivre la tradition, faire comme les anciens", explique-t-il tout en saluant quelques personnes rassemblées sur le parvis de la chapelle.
A l'intérieur l'Abbé Micaletti célèbre la messe retransmise à l'extérieur par haut-parleur pour que tout le monde puisse en profiter. Autour de la statue du saint des centaines de cierges ont été allumés. Bientôt, malgré la pluie fine, on suivra la procession, on se retrouvera autour d'un spuntinu, les barbecues ont été allumés tôt pour être prêts à la sortie de la première messe, et l'on parlera de la famille, de politique, de sport, de tout et de rien et l'on sera heureux d'avoir partager ce moment. Puis chacun repartira avec ses petits pains bénis. Comme le veut la tradition.
Au petit oratoire, il fut un temps où l'on s'y rendait à pied pour remercier l'accomplissement d'un voeu ou avant que la civilisation de l'automobile ne facilite les déplacements. Aujourd'hui, les voitures garnissent les accotés de la route et rares se font ceux qui gravissent l'asphalte sinueux qui sépare la vielle ville de la chapelle. "Je monte à pied depuis six ans", confie pourtant Sébastien Deliperi parti à 10h10 de la place Foch, arrivé 1 heure 20 plus tard. "C'est pour poursuivre la tradition, faire comme les anciens", explique-t-il tout en saluant quelques personnes rassemblées sur le parvis de la chapelle.
A l'intérieur l'Abbé Micaletti célèbre la messe retransmise à l'extérieur par haut-parleur pour que tout le monde puisse en profiter. Autour de la statue du saint des centaines de cierges ont été allumés. Bientôt, malgré la pluie fine, on suivra la procession, on se retrouvera autour d'un spuntinu, les barbecues ont été allumés tôt pour être prêts à la sortie de la première messe, et l'on parlera de la famille, de politique, de sport, de tout et de rien et l'on sera heureux d'avoir partager ce moment. Puis chacun repartira avec ses petits pains bénis. Comme le veut la tradition.
1 millier
C'est à la louche le nombre de petits pains distribués à la fin de chaque office et confectionnés par des boulangeries ajacciennes : Minicioni, Galeani, Davoli, Altana et U Granu ainsi que la pâtisserie Pantalacci.
De la taille d’une noix, est probablement aussi dur, le petit pain est à l’origine une offrande versée en l'honneur de saint Antoine et destinée à être remise aux pauvres. Tout un symbole.
De la taille d’une noix, est probablement aussi dur, le petit pain est à l’origine une offrande versée en l'honneur de saint Antoine et destinée à être remise aux pauvres. Tout un symbole.

"C'est pour poursuivre la tradition, faire comme les anciens que je monte à pied à Saint-Antoine chaque année", confie Sébastien Deliperi.