Le 11 septembre 1968 la Caravelle qui relie Ajaccio à Nice sombre au large d'Antibes avec 95 passagers dont 13 enfants et 6 membres de l'équipage à bord. 52 ans après, le drame reste toujours vivace, endolori par l'absence de réponse officielle autour de cette catastrophe. Ce vendredi 11 septembre, les cérémonies en hommage aux victimes ont eu lieu au Sacré Cœur puis au cimetière marin, en présence du maire d'Ajaccio, Laurent Marcangeli, du maire de Nice, Christian Estrosi, du député de Corse-du-Sud Jean-Jacques Ferrara, du président du conseil Exécutif Gilles Simeoni et des familles des victimes qui attendent toujours que la vérité soit faite. Qui attendent toujours la levée du secret-défence.
Ce vendredi, parmi les gerbes de fleurs déposées au pied de la stèle où sont gravés les noms des victimes, celle du Président de la République a été ajoutée pour la première fois, portée par le directeur de cabinet et ancien préfet de Corse Patrick Strzoda. Une lueur d'espoir sans doute pour les familles des victimes aux côtés desquelles le maire d'Ajaccio et de Nice restent mobilisés pour que la vérité leur soit enfin apportée.