Une conférence animée par Jean Marc Olivesi autour de l’ouvrage de Jean Christophe Liccia consacré aux jeux, à la musique, à la danse et au théâtre en Corse
Spectacles et divertissements en Corse au temps des Bonaparte
1769-1870
La publication, il y a deux ans, de l’ouvrage de Jean-Christophe Liccia consacré aux jeux, à la musique, à la danse et au théâtre en Corse a été un coup de tonnerre dans le ciel de l’histoire culturelle de notre île ! Car si l’on connaissait nombre de divertissements populaires, la présence de chanteurs lyriques déroulant des carrières prestigieuses aussi bien à Bastia que sur les premières scènes d’Europe fut une véritable révélation.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la description de la Moresca qui est donnée à Vescovato en l’honneur du comte de Marbeuf, gouverneur général de la Corse et protecteur des Bonaparte, nous donne à voir un spectacle d’une complexité extrême, exécuté par plus d’une centaine de bergers-danseurs se déployant dans une vallée entière devant des milliers de spectateurs.
En 1869, l’impératrice Eugénie assistera à une représentation du Trouvère de Verdi au Théâtre Saint-Gabriel d’Ajaccio. Les recherches présentées ici montrent que l’opéra à Ajaccio ne fut pas en reste, et même que les premières représentations eurent lieu dès le XVIIIème siècle dans l’église Saint-Jérôme.
L’exposition ne serait pas complète sans une évocation des traditions musicales populaires corses qui s’invitaient aussi dans les salons patriciens, avec des instruments comme la Cetera.
Ces pratiques culturelles, à la croisée de plusieurs mondes, avaient également une forte connotation politique. L’exposition et son catalogue vont tenter d’en définir les enjeux et les formes artistiques, très éclairantes de la société corse du temps de l’ascension et de la gloire des Bonaparte.
Spectacles et divertissements en Corse au temps des Bonaparte
1769-1870
La publication, il y a deux ans, de l’ouvrage de Jean-Christophe Liccia consacré aux jeux, à la musique, à la danse et au théâtre en Corse a été un coup de tonnerre dans le ciel de l’histoire culturelle de notre île ! Car si l’on connaissait nombre de divertissements populaires, la présence de chanteurs lyriques déroulant des carrières prestigieuses aussi bien à Bastia que sur les premières scènes d’Europe fut une véritable révélation.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la description de la Moresca qui est donnée à Vescovato en l’honneur du comte de Marbeuf, gouverneur général de la Corse et protecteur des Bonaparte, nous donne à voir un spectacle d’une complexité extrême, exécuté par plus d’une centaine de bergers-danseurs se déployant dans une vallée entière devant des milliers de spectateurs.
En 1869, l’impératrice Eugénie assistera à une représentation du Trouvère de Verdi au Théâtre Saint-Gabriel d’Ajaccio. Les recherches présentées ici montrent que l’opéra à Ajaccio ne fut pas en reste, et même que les premières représentations eurent lieu dès le XVIIIème siècle dans l’église Saint-Jérôme.
L’exposition ne serait pas complète sans une évocation des traditions musicales populaires corses qui s’invitaient aussi dans les salons patriciens, avec des instruments comme la Cetera.
Ces pratiques culturelles, à la croisée de plusieurs mondes, avaient également une forte connotation politique. L’exposition et son catalogue vont tenter d’en définir les enjeux et les formes artistiques, très éclairantes de la société corse du temps de l’ascension et de la gloire des Bonaparte.